jeudi 25 décembre 2008



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JOYEUX NOËL !!!



Apolytikion de la Nativité :


"Bethléem a ouvert l’Eden, venez allons voir;
Nous avons trouvé la joie dans ce lieu caché,
Venez, emparons-nous des plaisirs du paradis
Qui se trouvent à l'intérieur de la grotte;
En ce lieu a poussé une racine non arrosée
de laquelle a surgi la miséricorde ;
En ce lieu a été découvert un puits non creusé,
de l’eau duquel David, un jour, a désiré boire, ardemment ;
En ce lieu, la Vierge a donné naissance à un bébé
Qui aussitôt a étanché la soif d'Adam et de David.
Alors Venez, hâtons-nous vers ce lieu
où est venu au monde un nouveau-né,
Qui est le Dieu sans commencement"

St Romanos le Mélode

mardi 23 décembre 2008

BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUS


Le père Panagiotis, le Président et tous les membres du Conseil vous adressent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année, qui doit nous engager encore plus dans le soutien que nous devons apporter à notre église.

Nous vous informons du calendrier de nos prochaines manifestations.

Jeudi 25 décembre 2008, célébration de Noël;

Mardi 6 janvier 2009 : après la Divine Liturgie de l'Epiphanie à 11h30 : lancement de la Croix à la mer, à la plage des Galets aux Combattants à Port de Bouc.

Dimanche 25 janvier 2009 à 14h00: nous avons le plaisir de vous inviter à notre assemblée générale qui aura lieu dans la salle paroissiale. Nous serons très heureux de vous y rencontrer et de partager avec vous le traditionnel gâteau des rois à partir de 16h00.

Du 22 au 29 juin 2009 : voyage en Crête ( Renseignements et inscriptions auprès de M Sidérakis, tél : 06 25 24 18 50 ).
Cours de danse grecque, tous les lundis à 20h00 à la Salles des Associations

Cours de cuisine grecque, tous les premiers mardis du mois à la salle paroissiale.

Cours de langue grecque pour enfants et adultes tous les mercredis

La cotisation pour 2009 est inchangée ( 30 €). Le Conseil vous remercie par avance de votre contribution, qui est absolument indispensable pour le bon fonctionnement de notre communauté.

( Chèque à libeller à l'ordre de la Communauté Orthodoxe Sainte- Catherine.)

BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUS

LE CONSEIL

lundi 22 décembre 2008

NATIVITÉ 2008 Métropolite Emmanuel de France


ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES ORTHODOXES DE FRANCE

7, rue Georges Bizet, 75116 PARIS

LE PRÉSIDENT

Message de Son Eminence le Métropolite Emmanuel,

Au nom des évêques membres de l’Assemblée des Evêques

Orthodoxes de France

NATIVITE 2008

« La Vierge aujourd’hui met au monde l’Eternel et la terre offre une grotte à l’Inaccessible ; les anges et les pasteurs Le louent et les mages avec l’étoile s’avancent, car Tu es né pour nous, petit enfant, Dieu éternel »

Kondakion de la Nativité

 

Mes chers frères et soeurs en Christ,

Mes enfants bien-aimés dans le Seigneur,

« Humilité, Grandeur, Espérance »

« L’Orient venu d’en haut », que nous accueillerons comme « nouveau-né » parmi les hommes, dans la chaleur et le dépouillement de la grotte de Bethléem, m’accorde une nouvelle fois la grâce de vous adresser, en mon nom personnel et au nom de mes frères dans l’épiscopat orthodoxe en France, ce message pastoral à l’approche de la commémoration de la Nativité de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ.

Notre message est Son message. C’est un message d’humilité, de grandeur, mais aussi et surtout un message d’espérance.

 

Humilité

C’est dans l’humilité la plus totale que le Seigneur, « l’Eternel », « l’Inaccessible » s’est incarné pour notre salut. Lui, le Dieu intemporel et infini, s’est inscrit humblement dans une lignée humaine. « Qui pourra dire quelle est sa génération?’ » [Isaïe]. Voilà, des centaines d’années avant la Nativité du Seigneur, qu’Isaïe, le plus éloquent des prophètes, s’est exprimé ainsi en admirant « de quel comble de gloire Il était descendu dans le dernier abaissement » ?L’ascendance de Jésus, n’est en effet établie, selon les Saints Pères de l’Eglise, que du point de vue de sa nature humaine. Les évangélistes Matthieu et Luc qui « ont vu la gloire duVerbe qui s’est fait chair » (Prologue de l’Evangile de Saint Jean) présentent, en effet, l’arbregénéalogique de Jésus dans leur Evangile. Matthieu commence la lignée dont le Christ est issu, en partant chronologiquement de ses ancêtres les plus proches en remontant jusqu’à Dieu. Il place Dieu, parmi les ancêtres du Christ, comme créateur de l’homme. Saint Grégoire Palamas explique ainsi la volonté de l’Évangéliste de « montrer d’emblée que l’homme n’a pas été seulement une créature de Dieu, mais aussi son Fils spirituel ». Le mystère de l’incarnation est le mystère par lequel l’Invisible se rend visible. Ce mystère nous signifie notre filiation divine, dans l’humilité du Dieu fait homme, et nous restaure par le Christ la dignité qui était la nôtre depuis la création.

 

Grandeur

Quel être humain, doté donc de discernement, n’est saisi de stupéfaction et d’éblouissement devant la grandeur de la kénose du Christ ? .... Le Verbe de Dieu et vrai Fils du Père céleste, consubstantiel au Père et au Saint-Esprit, a daigné s’abaisser jusqu’à nous pour assumer notre nature humaine. Il a daigné devenir parfaitement « Homme » et se faire appeler fils d’Abraham, de David et de tous les Ancêtres. C’est là que réside la grandeur de l’abaissement du Christ et du plan de Dieu : « Etre appelé fils de l’homme » (Mt 11, 19) pourrestaurer l’homme comme « fils de Dieu ».
Nombreux ont été les saints parmi les ancêtres du Seigneur. Ils étaient des saint hommes en pèlerinage vers l’Unique nécessaire. D’autres ne l’ont pas été, pas suffisamment ou dans une moindre mesure. Certains des ancêtres du Seigneur avaient même été des pécheurs et des pécheresses, poursuivis par une réputation parfois peu glorieuse. En dépit de tout cela, le Seigneur a assumé notre nature humaine et a pris sur Lui nos faiblesses et nos défaillances. En dépit de tout cela, Il s’est incarné pour nous par Sa Mère toute-pure, la très sainte Mère de Dieu, en montrant « qu’il ne dédaignait point nos bassesses »1, comme le dit saint Jean Chrysostome.
Bien qu’Il n’eût commis aucun péché, Il daigna s’inscrire dans cette lignée humaine pour que Sa créature (l’être humain, chacun de nous), soit sauvée et pour porter tous les êtres humains, et donc chacun de nous, de nouveau vers Dieu. C’est en cela que réside pour nous la grande espérance portée par la Nativité du Seigneur.

Espérance universelle
Le Christ est en effet l’espérance de toute l’humanité. Son arbre généalogique manifeste
la profonde aspiration de tous les humains à Sa venue. Le livre de la Genèse ne souligne t’il pas cette longue attente de l’humanité depuis la nuit des temps « jusqu’à ce que vienne celui … à qui les peuples doivent obéissance » (Ge 49, 10).
Plusieurs ancêtres du Christ, dotés du charisme de prophétie, ont annoncé Sa Nativitésalvatrice, événement universel et salutaire pour tous les hommes. La Nativité du Christ apporte « la paix sur la terre et la bienveillance parmi les hommes » et n’est jamais séparée de Sa résurrection salvatrice qui libère la race humaine et apporte la joie à tous les êtres humains.
L’Église, le nouveau peuple de Dieu, composée de toutes les nations du monde, necesse de témoigner, sans relâche, de cette espérance dans sa prière, sa divine Eucharistie, dansson exigence d’amour envers le prochain, dans sa pratique de la charité et des autres vertus.Dans ce témoignage, l’Église et le peuple de Dieu traversent parfois des temps difficiles et despériodes troubles qui les mettent souvent quotidiennement à l’épreuve.La période actuelle s’annonce en effet, particulièrement difficile pour beaucoup d’entre nous. Elle voit se développer des crises structurelles à répétition. Leur énumération serait longue. Crises financières et économiques avec les lots de difficultés sociales qu’elles engendrent, crises institutionnelles, crises et menaces écologiques… Inquiétante aussi est la montée en puissance de nouvelles formes de violence qui se manifestent ici et là, souvent à grande échelle. Certaines de ces violences expriment parfois le développement de nouvelles formes d’absolutisme et d’intégrisme qu’il faut certes condamner. C’est notre devoir à tous, face à ces phénomènes d’exclusion et de rejet de l’autre, de développer et promouvoir les cultures de dialogue et de paix. D’autres formes de violences expriment par contre, dans nos cités, et plus particulièrement parmi les jeunes, un désenchantement et une crise réelle du sens qu’il faut comprendre et guérir. Il est capital que dans nos sociétés chaque personne humaine puisse se sentir utile et productive et qu’elle puisse donner un sens à sa vie. Il est de notre devoir à tous d’être attentifs à ces messages de désespoir et de les réorienter vers le bien. Il est capital aussi de défendre la dignité de la personne humaine à l’encontre de toute atteinte, directe ou indirecte, à ses droits et à son intégrité. Je rappelle que pour nous autres chrétiens, la personne humaine ne peut s’entendre et vivre que dans une altérité. Ceci implique aussi pour nous d’être vigilant et utile dans nos sociétés pour promouvoir réellement et concrètement la fraternité entre les hommes, pour aider à mettre en place des formes de solidarité active pour combattre la pauvreté, la détresse humaine et l’exclusion.
Plus que jamais, les difficultés du temps présent doivent nous affermir dans notre espérance chrétienne et nous inciter à demeurer « lucides » et porteurs « d’espérance » et de « fraternité ». Ces trois mots « lucidité, espérance et fraternité » sont très chargés de sens chrétien. Ils étaient d’ailleurs au cœur du message de la Nativité de notre Conseil d’Eglises chrétiennes en France, message préparé et signé conjointement avec nos frères catholiques et protestants de France.
Période trouble certes, mais elle n’est pas dépourvue de sens ni d’espérance pour nous autres chrétiens car le Seigneur se tient toujours à notre porte. « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3,20). Entendons la voix du Seigneur et ouvrons-Lui les portes de nos vies pour qu’Il les remplisse de grâce et de bonté.En mon nom personnel, et au nom de mes frères évêques, membres de l’Assemblée des
Evêques Orthodoxes de France, je vous adresse avec tendresse et amour paternels, mes meilleurs vœux en priant le Seigneur de vous faire communier aux lumières de Sa Nativité.
Que Celui dont la Nativité « … a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance » (Tropaire –Apolytikon- de la Fête de la Nativité) vous conduise et vous comble de Ses bénédictions. Amen.
NATIVITÉ 2008
Avec tous mes voeux paternels
† Emmanuel de France


 

 

vendredi 12 décembre 2008

"La véritable liberté spirituelle est l'obéissance à la Parole de Dieu". Pater PAÏSSIOS



« Si la liberté n’est pas utilisée à bon escient, elle ne vaut rien. Tout ce qu'elle apporte est désastre. C'est la raison pour laquelle le pays se dirige dans la mauvaise direction. Est-ce que nos contemporains font bon usage de la liberté ? Lorsque la liberté ne sert pas la cause du véritable de progrès, le résultat en est catastrophique. Combinée avec le progrès du siècle, cette liberté toute de péché a ouvert la voie à l'esclavage spirituel. La véritable liberté spirituelle est l'obéissance à la Parole de Dieu. Mais voyez-vous, alors qu'il est une obéissance qui nous donne la vraie liberté, le tentateur par malveillance, la présente comme réduction en esclavage, ainsi nos jeunes d'aujourd'hui, empoisonnés par l'esprit de rébellion, refusent toute obéissance. Il est compréhensible que ces jeunes gens soient las des différentes idéologies du XXe siècle, qui, déforment malheureusement la beauté de la création de Dieu et remplissent ses créatures d’anxiété, creusant un fossé entre eux et la véritable joie qui est Dieu.

Ce sont les parents qui n'ont jamais compris la nature de la discipline qui permettent désormais à leurs enfants cette liberté excessive qui les transforment en petits délinquants. Dîtes leur seulement un mot, ils vous répondront avec cinq, et avec une telle insolence! Ces enfants peuvent même un jour devenir des criminels. Aujourd'hui, de nombreux enfants sont dans une totale confusion par trop de liberté et pas de discipline. "Ne touchez pas les enfants!" Tels sont les slogans de la société. Et bien sûr, qu'est-ce que pensent les enfants? " En d'autres termes, ils sont délibérément transformés en petits rebelles qui ne veulent écouter ni parents, ni enseignants ni qui que soit d’autre. Cela sert leurs desseins parfaitement, car si l’on n’apprend pas les enfants à être rebelles, comment peuvent-ils finir par tout détruire plus tard?



Nous devons vraiment faire des efforts pour être de vrais chrétiens. C'est de cette façon que nous allons développer un sens spirituel, et parvenir à ressentir de la douleur dans nos cœurs pour l'Orthodoxie et notre patrie et remplir nos obligations envers notre nation hellénique et notre héritage. C'est la base. Si nous sommes de vrais chrétiens, nous allons nous soucier de tout ce qui touche l'Église, nous inquiéter et de prier pour son bien. Nous ne devrions pas attendre que les gens nous prennent en charge dans le style "Maintenant, vous devriez vous occuper de ceci, plus tard de cela et ainsi de suite." Si nous nous déchargeons sur d'autres de ce qui nous incombe, nous allons ressembler à une roue carrée qui ne tournera jamais d’elle-même, et devra être poussée tout le temps. Il est important de tourner de nous-mêmes. Ainsi, notre mouvement sera beau et régulier comme celui d'une roue bien ronde. Et si cela se produit, nous sentirons le mouvement venir de l'intérieur, et Dieu enseignera à notre âme beaucoup de choses, plus qu’une personne ayant fait des études ne pourra jamais atteindre par ses propres moyens. Ce ne seront pas seulement les choses écrites que nous saurons, mais aussi les pensées qui se trouvent dans l'esprit de ceux qui les écrivent. Voyez-vous ce que je suis en train de dire. C'est le travail de l'illumination divine, et toutes les activités de l'homme en sont éclairées.

Comment pouvons-nous négliger l'héritage que nous a légué le Christ? Nous n'avons pas le droit de le rejeter ! Dieu nous tiendra pour responsables. Voyez-vous ce petit pays qui est nôtre a cru dans le Messie, et Dieu nous a béni pour éclairer le monde. L'Ancien Testament a été traduit en grec cent ans avant la venue du Christ. Pensez à la façon dont les premiers chrétiens ont souffert! Leurs vies étaient constamment en danger. Aujourd'hui, il y a tant d'indifférence! Et cependant, il serait facile d’éclairer notre nation aujourd'hui! Nous devons la paix dont nous jouissons aujourd'hui à ceux qui nous ont précédés. Savez-vous combien de nos ancêtres ont sacrifié leur vie? Nous leur devons tout ce que nous avons. Je les compare à nous : ils ont gardé leur foi, même si leur vie était menacée ; nos vies ne sont pas en jeu, mais nous négligeons notre foi et en retour, nous détruisons tout ce qu'ils nous ont légué. Ceux qui n'ont jamais eu l'expérience d'être soumis à une autre nation ne sont pas de mon avis. Je leur dis "Puisse Dieu nous protéger des envahisseurs barbares et de leur rage," : "Pourquoi ?", répondent-ils "Que peut-il nous arriver ?" Ecoutez leur attitude! Oh, pourquoi ne s’éloignent-il pas. C'est le genre de personnes que vous rencontrez ces jours-ci. Donnez-leur de l'argent et des voitures .... c'est ce qui importe, ils ne pourraient pas apporter moins d’attention à la foi, à l'honneur, ou même à leur propre liberté. Nous Grecs, la nation hellénique, devons notre foi chrétienne orthodoxe au Christ, et aux saints martyrs et aux saints Pères de notre Église. Nous devons notre liberté aux héros de notre Patrie, qui ont versé leur sang pour nous. Et nous leur devons de garder ce saint héritage vivant, et ne pas le laisser disparaître ni le détruire nous-mêmes. Quelle grande honte ce serait si notre nation périssait ! Et tout comme les individus sont appelés en temps de guerre pour servir leur pays, ainsi Dieu de nos jours envoie des invitations personnelles au peuple, les appelant à protéger et à sauver sa créature. Dieu ne nous abandonnera pas, mais nous devons de notre côté faire ce qui nous incombe. Nous avons besoin de faire ce qui est humainement possible, et pour le reste, nous tourner vers Dieu et prier pour obtenir son aide. »

texte traduit de l'Anglais par Maxime

samedi 6 décembre 2008

FÊTE du SAINT APÔTRE ANDRÉ « LE PREMIER APPELÉ»


Port de Bouc le 30 novembre 2008,

Aujourd’hui, mes chers frères, notre Eglise fête et honore le saint Apôtre André « le Premier Appelé ».

Chaque fois que notre Eglise présente et célèbre un saint et un évènement religieux, son intention est d’abord d’honorer le saint ou l’évènement, et en second lieu de présenter aux hommes son exemple, pour l’imiter.

De la vie sainte et pieuse des saints hommes, chacun de nous peut prendre motivation et courage pour combattre dans cette vie et prendre la mesure de sa relation avec Dieu, jusqu’à atteindre les sommets de la sainteté.

Saint André, animé du désir de connaître le vrai Dieu, est devenu d’abord le disciple de Saint Jean Baptiste. Lorsque Le Précurseur, à un moment, sur le rivage du lac Génésareth, a vu marcher notre Seigneur, il a dit aux autres disciples « Voici l’Agneau de Dieu qu’a prédit Isaïe : le Messie, le Rédempteur qui va se sacrifier, prendre sur lui et faire disparaître le péché du monde » (Jean A 29). A ce moment, l’âme de Saint André a tressailli, et suivi d’un autre disciple, il s’est approché de Jésus, avec le désir de mieux connaître le Fils de Dieu. Il lui a dit alors : « Seigneur, nous voulons aller là où tu demeures, pour te connaître. », et Jésus leur a répondu « Venez ». Ce jour là, ils sont restés avec lui, et ont conversé avec beaucoup d’intérêt.

Une autre fois, encore l’apôtre André pêchait, avec son frère Pierre, le Seigneur les approcha et les invita à le suivre. Eux, sans hésitation, ni doute, obéirent immédiatement au Seigneur, laissèrent leurs biens et leurs familles et le suivirent.

L’Apôtre André a eu une place à part entre tous les apôtres. Pieux et croyant, le « Premier Appelé » s’est montré courageux et très présent auprès du Christ.

Une fois vint un groupe de Grecs, qui voulaient connaître Notre Seigneur. Ils s’approchèrent tout d’abord de l’apôtre Philippe. Mais celui-ci les envoya vers les autres apôtres. Chacun à son tour refusa, n’ayant pas le courage de présenter ces étrangers au Christ. Ils appelèrent, alors l’apôtre André qui accepta de le faire. Ceci montre combien il était proche de Jésus.

Plus tard, quand les apôtres reçurent, ensemble, la charge d’aller enseigner les Evangiles, saint André eut la Bithynie, le Pont Euxin, et la Grèce. Ainsi, en premier, il créa l’Eglise de Byzance, puis alla en Thrace, en Macédoine, en Grèce continentale, et arriva dans le Péloponnèse. Il aima la Grèce de tout son cœur. Il bâtit avec toute la chaleur de sa foi, offrit son enseignement, ses qualités et tous ses efforts pour sauver les hommes.

Il supporta beaucoup de souffrances, non seulement dues aux mauvaises conditions du temps, à la fatigue, à la route, et il affronta de grandes difficultés, comme saint Paul, face à des adversaires, des idolâtres, des Juifs. C’est avec foi et patience qu’il souffrit toutes les difficultés et les misères de sa vie. Avec ses ferventes prières, saint André guérissait miraculeusement beaucoup de malades.

C’est par l’Amour de notre Seigneur, que s’explique pourquoi, non seulement, l’apôtre

André, mais tous les autres apôtres et tous les saints de notre Eglise ont tellement souffert durant leur vie, supporté tant de difficultés, et lui ont fait don de leur vie.

Á la fin de sa vie, l’apôtre André, après avoir érigé la parole de Dieu, et tout enduré, s’installa à Patras. Avec foi et ferveur, il réussit à convertir la femme du Gouverneur romain ainsi que le frère de celui –ci. Il devint ainsi Evêque de la ville.

Mais c’est alors que le gouverneur romain se déchaîna contre lui, ordonna qu’il soit pris, emprisonné et martyrisé. Puis il ordonna que saint André soit cloué sur une croix en forme de « X », la tête en bas. Au cours de ce dernier supplice le saint apôtre rendit l’âme, c’est pour cette raison que nous l’honorons et le fêtons comme protecteur et patron de la ville de Patras, le 30 novembre.

Nous aussi, mes frères, prenons comme exemple lumineux, l’infatigable et zélé ouvrier du Christ le saint apôtre André, afin d’essayer avec foi et zèle, avec une âme pure, et avec Amour de rencontrer Notre seigneur Jésus Christ pour trouver la délivrance et notre salut pour toujours.

Pater Panagiotis

dimanche 7 septembre 2008

AGNI PARTHENE en Français :" Ô VIERGE PURE"

Ô Vierge Pure
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J'ai fait ce diaporama pour accompagner ce chant magnifique dont le texte a été composé par notre grand et vénéré Saint thaumaturge Nectaire d'Egine à La Toute Sainte Épouse Inépousée

dimanche 18 mai 2008

D'AUTRES TRADUCTIONS en Français DE LA PRIERE DU SEIGNEUR


Ne pas penser qu'il y a une seule version de la prière du Seigneur (la "bonne"), aller sur ce merveilleux site !


Voici quelques traductions en français :


Français (Assemblée des évêques orthodoxes de France): Notre Père
Français: Notre Père
Français (La plus ancienne traduction connue en français - XIIe siècle): Li nostre Perre
Français (XIIe siècle v2): Sire Pere
Français (Anglo-Norman du XIIe siècle): Li nostre Pere
Français (XIIIe siècle): Nostre Peres
Français (Raoul de Presles, fin XIVe siècle): Nostre Pere
Français (Piccard XVe siècle): Peres nostres
Français (Bible protestante XVIe siècle): Nostre pere
Français (Clément Marot XVIe siècle): Pere de nous
Français (Bible protestante du XVIe siècle Pierre Robert Olivetan): Nostre Pere
Français (Confession de foi de Genève XVIe siècle Jean Calvin): Nostre Pere
Français (Traduction catholique du XVIe siècle Yves d'Evreux): Nostre Pere
Français (Bible Protestante du XVIIe siècle Maresior): Nostre pere
Français (Bible catholique du XVIIe siècle Lemaitre de Sacy): Notre Pere
Français (Bible Protestante du XVIIIe siècle David Martin): Nostre pere
Français (Bible Catholique du XVIIIe siècle Richard Simon): Nôtre pere
Français (Bible Protestante du XIXe siècle J.-F. Ostervald): Nostre pere
Français (Bible Protestante du XIXe siècle Darby): Notre Père
Français (Bible Catholique du XIXe siècle Augustin Crampon): Notre Père
Français (Traduction Louis Segond 1881): Notre Père
Français (La Version Synodale 1910): Notre Père
Français (Traduction par spécialiste de l'Hébreu Paul Joün 1930): Notre Père
Français (Traduction par Émile Osty 1948): Notre Père
Français (La Bible de Jérusalem 1950): Notre Père
Français (La Bible en français courant 1982): Notre Père
Français (Traduction Œcuménique de la Bible 1988): Notre père
Français (Traduction d'André Chouraqui 1989): Notre père
Français (Français fondamental 1990): Notre Père
Français (Traduction de Claude Tresmontant 1991): notre père
Français (Bible de la Liturgie 1993): Notre Père
Français (Bible du Semeur 2000): Notre Père
Français (Bible "des écrivains" Bayard 2001): Notre Père
Français (Nouvelle Bible Segond NBS 2002): Notre Père
Français (Traduction Littérale par Louis Pernot): Notre Père
Français (Traduction Explicative par Louis Pernot): Notre Père

Lire l’intéressant débat qui a eu lieu sur le " Forum Orthodoxe "
à partir du livre de " Jean-Marie Gourvil "sur la traduction du Notre Père : « Ne nous laisse pas entrer dans l'épreuve" Une nouvelle traduction orthodoxe du Notre Père » paru aux éditions Editions F.-X. de Guibert

mercredi 7 mai 2008

Ἑρμηνεία στὴν Κυριακὴ Προσευχή - COMMENTAIRES SUR LE NOTRE PERE par un grand maître spirituel orthodoxe

Ἀρχιμανδρίτης Βασίλειος Γοντικάκης - Πάτερ ἡμῶν...

Ἑρμηνεία στὴν Κυριακὴ Προσευχή


Διάλεξα ἕνα κομμάτι ἀπό τό Εὐαγγέλιο, ἀπό τήν Ἁγία Γραφή, καί ἰδιαίτερα τό «Πάτερ ἡμῶν», γιατί νομίζω εἶναι ἡ πιό χαρακτηριστική προσευχή, ἐφ᾿ ὅσον εἶναι «Κυριακή» προσευχή, ἡ προσευχή ποὺ μᾶς ἔδωσε ὁ Κύριος.
Καί νομίζω ὅτι ὁ Κύριος μᾶς δίδαξε τήν προσευχή πού Ἐκεῖνος ἔκανε, μᾶς ἔδωσε τή ζωή πού Ἐκεῖνος ἔζησε καί μᾶς δίδαξε τὸν ἴδιο τὸν ἑαυτόν Του· κι αὐτό εἶναι ἡ ἀλήθεια τοῦ Ἰησοῦ Χριστοῦ. Καί ὅπως μᾶς εἶπε ἄλλη φορά «Ἐγώ εἰμί ἡ ἄμπελος, ὑμεῖς τά κλήματα» (Ἰω. ιε´ 5)· ὅπως ἡ σχέση τοῦ κλήματος καί τῆς ἀμπέλου εἶναι μιά σχέση ὀργανική καί ἀθόρυβα προχωρᾶ ὁ χυμός τῆς ἀμπέλου πρός τά κλήματα, ἔτσι καί ὁ Κύριος μᾶς ἔδωσε ὅλη τήν ὕπαρξή Του, ὁπότε, μέσα στήν προσευχή αὐτή - ἄν τήν κάνουμε συνειδητά καί ἄν τήν ζοῦμε - νομίζω ὅτι ζοῦμε ἐν Χριστῶ Ἰησοῦ.
Ἀλλά ἂς ἀρχίσουμε νά διαβάζουμε τήν προσευχή αὐτή καί νά τήν παρακολουθοῦμε φράση πρός φράση.
Ἡ πρώτη φράση λέει: «Πάτερ ἡμῶν, ὁ ἐν τοῖς οὐρανοῖς».
Νομίζω ὅτι ἡ ἁμαρτία μας ἡ μεγάλη εἶναι μιά· πολλές φορές ἀπογοητευόμαστε καί ξεχνᾶμε ἕνα πρᾶγμα: ὄχι ὅτι εἴμαστε ἀδύνατοι, ἀλλ᾿ ὅτι ὁ Θεός μᾶς ἀγαπάει. Ἂν ἔχουμε ἕνα κεφάλαιο ἐμεῖς οἱ ἀδύνατοι, εἶναι ὅτι ὁ Θεός μᾶς ἀγαπᾶ καί ὅτι ὁ Θεός εἶναι Πατέρας μας.
Λέμε ὅτι ὁ πατέρας, ἡ μάνα, ἀγαποῦν τό παιδί τους ὄχι γιατί εἶναι καλό, ἀλλά γιατί εἶναι παιδί τους· ὁπότε εἶναι μεγάλο πρᾶγμα ἄν αὐτή τή συνείδηση τήν ἀποκτήσουμε καί νοιώσουμε ὅτι μποροῦμε ἐμεῖς νά ποῦμε τό Θεό Πατέρα μας. Γιατί αὐτή ἡ λέξη τά λέει ὅλα. Ἀμέσως μᾶς βάζει μέσα στό κλίμα τῆς Ἐκκλησίας. Μπορεῖ νά εἶναι κανένας ὀρφανός, μπορεῖ νά τὸν ἔχουν ἐγκαταλείψει οἱ δικοί του, μπορεῖ ὅλα νά τά ἔχει χάσει καί νά αἰσθάνεται μόνος· ἀπό τή στιγμή ὅμως πού ὁ Θεός εἶναι Πατέρας του, νοιώθει μιά ἀσφάλεια, μιά σιγουριά καί ὅλος ὁ κόσμος γίνεται σπίτι του.

Θά τολμοῦσα νά πῶ καί τό ἑξῆς: μήπως δέν θἆταν καλύτερα νά μᾶς ἐγκαταλείψουν ὅλοι, γιά νά νοιώθουμε αὐτή τήν ἀγάπη τοῦ Θεοῦ; Θαρρῶ πώς κι αὐτό μποροῦμε νά τό ποῦμε. Γι᾿ αὐτό, βλέπετε κι ὁ Κύριος στούς μακαρισμούς Του λέγει: «Μακάριοι οἱ πενθοῦντες, μακάριοι οἱ διψῶντες, μακάριοι οἱ πεινῶντες, μακάριοι οἱ κλαίοντες...». Δηλ. Μακάρι νά στερηθοῦμε τή στοργή τήν ἀνθρώπινη, νά τά χάσουμε ὅλα, γιά νά νοιώσουμε ὅτι ὁ Θεός εἶναι Πατέρας μας.
Θυμᾶμαι μιά φορά πού εἴχαμε ρωτήσει μιά γριά στό Παρίσι, Ρωσίδα, τί εἶναι μοναχός, καί αὐτή μᾶς εἶπε αὐθόρμητα ὅτι μοναχός εἶναι ἕνας ἄνθρωπος, ὁ ὁποῖος κρέμεται ἀπό ἕνα σχοινί, καί τό σχοινί αὐτό εἶναι ἡ ἀγάπη τοῦ Θεοῦ. Νομίζω ὅτι αὐτό τελικά μποροῦμε νά τό ποῦμε γιά κάθε ἄνθρωπο: ὅτι ὁ ἄνθρωπος ἔχει μιά δύναμη στή ζωή του καί ἡ δύναμη αὐτή εἶναι ὅτι ὁ Θεός τὸν ἀγαπᾶ. Ἤλθαμε στή ζωή καί ἐλπίζουμε, γιατί κάποιος μᾶς ἀγαπᾶ· κι αὐτός ὁ κάποιος εἶναι δυνατός ἄσχετα ἄν ἐμεῖς εἴμαστε ἀδύνατοι.
«Πάτερ ἡμῶν, ὁ ἐν τοῖς οὐρανοῖς». Πατέρας μας λοιπόν δέν εἶναι ἁπλῶς κάποιος ποὺ μπορεῖ νά ἐντοπισθεῖ ἐδῶ καί ἐκεῖ, ἀλλά εἶναι ὁ ἐν τοῖς οὐρανοῖς, οὐράνιος Πατέρας, ὁπότε, ὅλος ὁ κόσμος, ὅλος ὁ οὐρανός γίνεται σπίτι μας. Ἔτσι, λοιπόν, μποροῦμε νά νοιώθουμε ἄνετα κι ἐλεύθερα. Γι᾿ αὐτό, λέγεται, ὅτι ὅταν εἶπαν στόν Εὐάγριο Ποντικό, ἕνα ἀπό τούς πρώτους ἀσκητές τῆς Νιτρίας, ὅτι ὁ πατέρας του πέθανε, αὐτός ἀντέδρασε αὐθόρμητα καί λέει: «Μή βλαστημεῖτε· ὁ Πατέρας μου δέν πέθανε ποτέ»!
Ἔτσι, λοιπόν, μέ τήν πρώτη φράση ὁ Κύριος μᾶς δίνει κουράγιο, μᾶς κάνει δικούς Του ἀδελφούς, καί μᾶς λέει τὸν Πατέρα Του νά τὸν λέμε καί δικό μας Πατέρα. Καί κάτι ἄλλο λένε οἱ Πατέρες: Λέμε τό Θεό «Πάτερ ἡμῶν» - δέν λέμε ἁπλῶς Πατέρα μου - ὁπότε ὁ Θεός εἶναι ὅλων Πατέρας μας καί, ἔτσι, ὅλοι εἴμαστε μεταξύ μας ἀδελφοί.
Ἡ ἑπόμενη φράση λέει, «ἁγιασθήτω τό ὄνομά σου, ἐλθέτω ἡ βασιλεία σου...».
Σ᾿ αὐτές τίς δύο φράσεις οἱ Πατέρες τῆς Ἐκκλησίας μας βλέπουν τήν παρουσία τοῦ Υἱοῦ καί τοῦ Ἁγίου Πνεύματος. Καί ἔτσι λοιπόν, σ᾿ αὐτές τίς τρεῖς φράσεις «Πάτερ ἡμῶν... ἐλθέτω ἡ βασιλεία σου», εἶναι παροῦσα ὅλη ἡ Ἁγία Τριάς. Τό Ὄνομα τοῦ Θεοῦ Πατρός εἶναι ὁ Λόγος τοῦ Θεοῦ Πατρός, ὁ Υἱός τοῦ Θεοῦ, καί ἡ βασιλεία τοῦ Θεοῦ εἶναι τό Πνεῦμα τό Ἅγιον. (Ὑπάρχει μάλιστα μιά γραφή τοῦ Εὐαγγελίου παλαιότερη, πού ἀντί νά λέει «ἐλθέτω ἡ βασιλεία σου» λέει «ἐλθέτω τό Πνεῦμα σου τό Ἅγιον ἐφ᾿ ἡμᾶς καί καθαρισάτω ἡμᾶς). Ὁπότε ἐδῶ ἔχουμε παροῦσα τήν Ἁγία Τριάδα. Εἶναι αὐτό πού λέμε: «Πιστεύω εἰς ἕνα Θεόν, Πατέρα παντοκράτορα..., καί εἰς ἕνα Κύριον Ἰησοῦν Χριστόν..., καί εἰς τό Πνεῦμα τό Ἅγιον...».
»Ἁγιασθήτω τό ὄνομά σου...». Παρακαλοῦμε ἐμεῖς νά ἁγιασθεῖ τό ὄνομα τοῦ Θεοῦ. Ἐδῶ, ἄν βλέπουμε αὐτά πού λένε οἱ Πατέρες, ὅτι τό ὄνομα τοῦ Θεοῦ Πατρός εἶναι ὁ Υἱός καί Λόγος τοῦ Θεοῦ, αὐτό τό «ἁγιασθήτω τό ὄνομά σου» μποροῦμε νά τό συνδέσουμε μέ ἐκεῖνο πού λέει ὁ Κύριος: «Ἐγώ ἁγιάζω ἐμαυτόν, ἵνα καί αὐτοί ὦσιν ἡγιασμένοι ἐν ἀληθείᾳ» (Ἰω. ιζ´ 19). Καί τό «ἁγιάζω ἑμαυτόν» τοῦ Κυρίου σημαίνει ὅτι, ἐγώ θυσιάζω τὸν ἑαυτό μου γιά νά ἁγιασθοῦν ἐν ἀληθείᾳ, στήν πραγματικότητα, οἱ πιστοί. Ἔτσι λοιπόν, ὅταν καί ἐμεῖς λέμε «ἁγιασθήτω τό ὄνομά σου», εἶναι σάν νά λέμε, ἄς ἁγιασθεῖ ἡ θυσία τοῦ Υἱοῦ καί Λόγου τοῦ Θεοῦ. Γι᾿ αὐτό ὁ Κύριος εἶναι ὁ ἁγιασμός, ἡ ἀπολύτρωση καί ἡ δικαιοσύνη ἡμῶν. Καί, «ἐλθέτω ἡ βασιλεία σου», νά ἔλθει τό Πνεῦμα τό Ἅγιο στήν Πεντηκοστή· καί πάντοτε ἔρχεται τό Ἅγιο Πνεῦμα, καί ἡ Ἐκκλησία εἶναι μιά συνεχής Πεντηκοστή.
Μέσα, λοιπόν, σ᾿ αὐτές τίς τρεῖς φράσεις βλέπουμε παροῦσα ὅλη τήν Ἁγία Τριάδα. Ἀλλά, μποροῦμε νά δοῦμε σ᾿ αὐτές τίς τρεῖς φράσεις, καί τήν πραγματικότητα τῆς ἐπικλήσεως τῆς κεντρικῆς εὐχῆς τῆς Θείας Λειτουργίας: Αὐτό πού ὁ ἱερεύς, παρακαλεῖ τὸν Οὐράνιο Πατέρα, νά στείλει δηλ. τό Πνεῦμα τό πανάγιον καί νά ποιήσει τὸν ἄρτον καί τὸν οἶνον Σῶμα καί Αἷμα Χριστοῦ.
Καί φθάνουμε στήν τέταρτη φράση, ἡ ὁποία εἶναι ἡ κεντρική φράση τοῦ «Πάτερ ἡμῶν», καί τό κεντρικό σημεῖο τῆς ζωῆς τοῦ Κυρίου καί τῆς δικῆς μας ζωῆς: εἶναι τό «γενηθήτω τό θέλημά σου».
Ἴσως αὐτή ἡ φράση, «γενηθήτω τό θέλημά σου», μπορεῖ νά παρομοιασθεῖ μέ τό «Ἀμήν» τῆς ἐπικλήσεως. Καί αὐτό τό «γενηθήτω τό θέλημά σου» εἶναι ἡ κατάληξη καί ἡ ἀνακεφαλαίωση τῶν προηγουμένων φράσεων· στίς προηγούμενες φράσεις λέμε, «ἁγιασθήτω τό Ὄνομά σου», «ἐλθέτω ἡ βασιλεία σου», «γενηθήτω τό θέλημά σου». Ἀναφερόμαστε στό Θεό, λέμε τό ὄνομά Του νά ἁγιασθεῖ, ἡ βασιλεία Του νά ἔλθει, τό θέλημά του νά γίνει. Δίνουμε τά πάντα στό Θεό, καί αὐτό ἐπικυρώνεται καί ἀνακεφαλαιώνεται μ᾿ αὐτή τή φράση, «γενηθήτω τό θέλημά σου».
Γιά νά καταλάβουμε καλύτερα τί σημασία ἔχει τό «γενηθήτω τό θέλημά σου», θά εἶναι καλά νά θυμηθοῦμε αὐτό πού εἶπε ὁ Κύριος, γιατί κατέβηκε ἀπ᾿ τὸν Οὐρανό: «Ἐγώ καταβέβηκα ἐκ τοῦ οὐρανοῦ ἵνα ποιῶ τό θέλημα τοῦ πέμψαντός με Πατρός καί τελειώσω αὐτοῦ τό ἔργον». Καί τό ἄλλο πάλι πού λέει, ὅτι «ἡ κρίσις ἡ ἐμή δικαία ἐστί...»· ἡ κρίσις μου εἶναι δίκαιη καί σωστή γιατί «οὐ ζητῶ τό θέλημα τό ἐμόν, ἀλλά τό θέλημα τοῦ πέμψαντός με Πατρός». Καί κάτι ἄλλο: θυμᾶστε πού ὁ Κύριος συναντήθηκε μέ τή Σαμαρείτιδα· ὅταν ἦλθαν οἱ μαθητές, εἶπαν στόν Κύριο: «Ραββί, φάγε»· κι ἐκεῖνος τούς ἀπάντησε, ὅτι «ἐγώ βρῶσιν ἔχω φαγεῖν, ἥν ἡμεῖς οὔκ οἴδατε...». Ἐγώ ἔχω νά φάω ἕνα φαγητό τό ὁποῖο ἐσεῖς δέν ξέρετε. «Ἐμόν βρῶμα ἐστίν ἵνα ποιῶ τό θέλημα τοῦ πέμψαντός με καί τελειώσω αὐτοῦ τό ἔργον».
Αὐτό, λέει, πού ἐμένα μέ τρέφει εἶναι νά ποιῶ τό θέλημα τοῦ πέμψαντός με Πατρός. Καί νομίζω ὅτι αὐτό εἶναι τό βασικό πρᾶγμα τό ὁποῖο καθορίζει τή ζωή τοῦ Κυρίου καί τή ζωή τή δική μας. Γι᾿ αὐτό βλέπουμε τὸν Κύριο στή συνέχεια, τήν ὥρα τῆς Γεθσημανῆ, δηλ. τήν ὥρα τῆς πραγματικῆς ἀγωνίας - θἄλεγε κανείς τήν ὥρα ἑνός δυνατοῦ σεισμοῦ πού τά πάντα δοκιμάζονται, καί ὁ Κύριος «γενόμενος ἐν ἀγωνίᾳ ἐκτενέστερον προσηύχετο» - νά λέει «Πάτερ μου, εἰ οὐ δύναται τοῦτο τό ποτήριον παρελθεῖν ἀπ᾿ ἐμοῦ ἐάν μή αὐτό πίω, γενηθήτω τό θέλημά σου» (Ματθ. κστ´ 42). Αὐτό ποὺ μᾶς εἶπε ὁ Κύριος νά λέμε, καί ἐκεῖνος τό εἶπε στή δύσκολη στιγμή καί προχωρεῖ ὁ Κύριος ἤρεμα, ἀλλά παντοκρατορικά πρός τό πάθος ἀκριβῶς γιατί λέγοντας, «ὄχι τό δικό μου θέλημα, ἀλλά τό δικό σου νά γίνει», ἀμέσως στρέφεται ἐσωτερικά, παίρνει ἄλλη δύναμη καί προχωρεῖ.
Δέν θἆταν ἄσχημα νά πᾶμε τώρα γιά μιά στιγμή καί στή δικιά μας ζωή. Ἀγωνιζόμαστε στή ζωή μας, ἀρχίζουμε, ἔχουμε σχέδια, ἔχουμε προγράμματα, προχωρᾶμε καλά, ἀλλά σέ μιά στιγμή μπορεῖ νά περάσουμε δυσκολίες. Νομίζω ὅτι δέν ὑπάρχει ἄνθρωπος πού νά μήν περάσει τή Γεθσημανῆ του. Καί τήν ὥρα πού τά πάντα καταρρέουν, τότε μόνο τά πάντα ἀνασταίνονται, καί τότε μόνο καταλαβαίνει κανείς αὐτό πού εἶπε ὁ Κύριος, ὅτι τό νά ποιῶ τό θέλημα τοῦ πέμψαντός με Πατρός καί ὄχι τό δικό μου, αὐτό εἶναι ποὺ μὲ τρέφει. Ἐκείνη τή στιγμή πού τά πάντα καταστρέφονται καί δέν ὑπάρχει καμμιά ἐλπίδα πουθενά καί κανένα φῶς, καί τά πάντα εἶναι σκεπασμένα μέ σκοτάδι, ἄν ὁ ἄνθρωπος πεῖ - Θεέ μου, νά γίνει τό θέλημά σου, ἀμέσως παίρνει μιά ἄλλη δύναμη, ἀνασταίνεται καί προχωρεῖ παντοκρατορικά καί σεμνά πρός τήν ὁδό, πρός τή διάβαση, πρός τό Πάσχα πού εἶναι ὁ Χριστός, σέ μιά ἐξέλιξη πού δέν σταματᾶ ποτέ. Καί τότε, ἐκ τῶν ὑστέρων, θά εὐχαριστεῖ κανείς τό Θεό ὄχι γιά τίς εὐκολίες, ἀλλά γιά τίς δυσκολίες τῆς ζωῆς του καί γιά τή Γεθσημανῆ του, ἡ ὁποία τὸν ἀνάγκασε, μέσα στήν ἐξάρθρωση τοῦ ἑαυτοῦ του, νά πεῖ τό λογισμό του ἐλεύθερα, νά καταλήξει στό: «Θεέ μου, νά γίνει τό δικό σου θέλημα».
Νομίζω ὅτι αὐτό τό «γενηθήτω τό θέλημά σου» μοιάζει μέ τό «γενηθήτω» τό δημιουργικό (αὐτό πού λέει ὁ Κύριος, «Εἶπε καί ἐγενήθησαν, ἐνετείλατο καί ἐκτίσθησαν»), καί μέ τό λειτουργικό γενηθήτω (ὅταν ὁ ἱερεύς ἱερουργεῖ τό μυστήριο τῆς Θείας Εὐχαριστίας καί παρακαλεῖ τὸν Πατέρα νά καταπέμψει τό Ἅγιο Πνεῦμα καί νά ποιήσει τὸν ἄρτον Σῶμα Χριστοῦ καί τό ἐν τῷ Ποτηρίῳ Αἷμα Χριστοῦ καί λέει τό Ἀμήν, Ἀμήν, Ἀμήν, ὁπότε ἤδη ἔγινε τό μυστήριο. Ὑπάρχει μιά σχέση μεταξύ τοῦ δημιουργικοῦ γενηθήτω καί τοῦ λειτουργικοῦ). Ὅταν ὁ ἄνθρωπος συνειδητά πεῖ, Θεέ μου, νά γίνει τό θέλημά σου καί σέ μένα, μοιάζει καί μέ αὐτό πού εἶπε ἡ Παρθένος στόν Ἀρχάγγελο Γαβριήλ: «γένοιτό μοι κατά τό ρῆμα σου»· νά γίνει σέ μένα, στήν ὕπαρξή μου, μέσα μου, κατά τό ρῆμα σου· Θεέ μου, νά γίνει κατά τό θέλημά σου. Ὁπότε ὁ ἄνθρωπος ἁγιάζεται καί παίρνει μιά ἄλλη δύναμη.
Λέει ὁ Ἀββᾶς Ἰσαάκ κάπου, ὅτι ὁ ἄνθρωπος μπορεῖ, ὑπακούοντας στό Θεό, νά γίνει Θεός κατά χάριν, καί νά δημιουργήσει ἐκ τοῦ μή ὄντος νέους κόσμους: ὁ ἄνθρωπος γίνεται τελείως νέος, ὁ ἀδύνατος παίρνει ἄλλη δύναμη καί ὁ νεκρός παίρνει νέα ζωή καί προχωρεῖ. Τότε καταλαβαίνει ὅτι, πράγματι, εἶναι τροφή πραγματική τό νά καταλήξει νά πεῖ ἤρεμα, «Θεέ μου, νά γίνει τό θέλημά σου καί ὄχι τό δικό μου».
Γι᾿ αὐτό βλέπετε ὅτι ὁ ἀληθινός θεολόγος δέν εἶναι αὐτός πού πάει στό πανεπιστήμιο καί παίρνει ἄριστα ἐπειδή θυμᾶται μερικές χρονολογίες καί μερικά ὀνόματα ἢ γράφει μιά ἐργασία· ἀλλά, ἀληθινός θεολόγος πού γνωρίζει ποιά εἶναι ἡ δύναμη καί ἡ ἀλήθεια τῆς διδασκαλίας τοῦ Κυρίου, εἶναι αὐτός ὁ ὁποῖος στή δύσκολη στιγμή λέγει: μή τό ἐμόν, ἀλλά τό σόν γενέσθω θέλημα. Τότε ὅλος ὁ Θεός μπαίνει μέσα του, τὸν ἴδιο τὸν ἄνθρωπο τὸν κάνει θεολόγο, τὸν κάνει θεό κατά χάριν καί προχωρεῖ ἐν Χριστῷ Ἰησοῦ μέ ἕνα ἄλλο τρόπο μπροστά. Καί ὅπως ὁ Κύριος ἀναστημένος προχωροῦσε κεκλεισμένων τῶν θυρῶν ἔτσι καί ὁ ἄνθρωπος, αὐτός ὁ ἀδύνατος ἀλλά καί παντοδύναμος μέ τή χάρη τοῦ Θεοῦ, προχωρεῖ εἴτε τά προβλήματα εἶναι λυμένα ἢ ἀνοικτά. Γι᾿ αὐτό ἄν τυχόν περνᾶμε δυσκολίες ἄς λέμε τό λογισμό μας ἐλεύθερα· ὅπως θέλει κανείς νά ἐκφρασθεῖ, ἄς ἐκφρασθεῖ, γιατί ὁ Θεός εἶναι Πατέρας μας. Ἀλλά στή συνέχεια ἄς ποῦμε, Θεέ μου, ἐγώ δέν ξέρω, ἐσύ ξέρεις, ἐσύ μέ ἀγαπᾶς πιό πολύ ἀπό ὅ,τι τούς ἀγαπῶ ἐγώ καί πιό πολύ ἀνήκουν σέ σένα ὅλοι ἀπ᾿ ὅ,τι ἀνήκουν σέ μένα. Ὁπότε ἄς γίνει τό θέλημά σου. Ἂν τυχόν τό θέλημά σου ἐξωτερικά φαίνεται καταστροφή, νἆναι καταστροφή. Καλύτερα μιά θεοθέλητη καταστροφή παρά ὁποιαδήποτε ἐπιτυχία μέ τήν ἀνθρώπινη βούληση, πού εἶναι ἀληθινό χαντάκωμα καί ἀληθινή καταστροφή. Τότε τό «γενηθήτω τό θέλημά σου» εἶναι ἡ φράση ποὺ μᾶς τρέφει καί μᾶς ἀνασταίνει σέ ἕνα ἄλλο χῶρο.
Ἡ ἄλλη φράση εἶναι, «ὡς ἐν οὐρανῷ καί ἐπί τῆς γῆς».
Ἐδῶ πέρα, λέγει ὁ ἅγιος Ἰωάννης ὁ Χρυσόστομος, ὁ Χριστός, βάζει τὸν καθένα μας ὑπεύθυνα γιά τή σωτηρία ὅλου τοῦ κόσμου. Δέν λέει, «Θεέ μου, νά γίνει τό θέλημά σου στή ζωή μου», ἀλλά νά γίνει τό θέλημά σου ὡς ἐν οὐρανῷ καί ἐπί τῆς γῆς, νά γίνει σ᾿ ὁλόκληρη τή γῆ. Θυμᾶμαι σ᾿ ἕνα νησί, στήν Κῶ, πού εἶχα πάει μιά φορά εἶχα δεῖ μιά γριούλα. Μοῦ λέει, «Ἐγώ δέν ξέρω γράμματα καί δέν ξέρω νά κάνω καμιά προσευχή, μά οὔτε τό Πιστεύω μπορῶ νά πῶ οὔτε τό Πάτερ ἡμῶν. Γι᾿ αὐτό, τό βράδυ ὅταν πέσω νά κοιμηθῶ, κάνω τό σταυρό μου καί παρακαλῶ ὁ Θεός νά ξημερώσει μέ τό καλό ὅλον τὸν κόσμο». Μέ ρωτᾶ, «Καλά κάνω;» Τῆς λέω, «Καλά κάνεις».
Βλέπετε, ἡ γριούλα εἶχε συλλάβει τό μυστικό τῆς εὐχῆς αὐτῆς· καί ἐπειδή ζοῦσε μέσα στήν Ἐκκλησία, καί ἐπειδή εἶχε τή χάρη τοῦ Χριστοῦ πού κυκλοφοροῦσε μέσα στήν ὕπαρξή της ἀθόρυβα, ὅπως πάει ὁ χυμός τῆς ἀμπέλου πρός τό κλῆμα, γι᾿ αὐτό, χωρίς νά ξέρει γράμματα, ἔκανε αὐτό τό ἀληθινό: παρακαλοῦσε ὁ Θεός νά ξημερώσει μέ τό καλό ὅλο τὸν κόσμο. Ἔτσι λοιπόν λέμε «ὡς ἐν οὐρανῷ καί ἐπί τῆς γῆς».
Παρακάτω λέμε, «τόν ἄρτον ἡμῶν τὸν ἐπιούσιον».
Ὅταν φθάσουμε στό σημεῖο νά περάσουμε τή Γεθσημανῆ καί νά ποῦμε στή δύσκολη στιγμή, «Θεέ μου, γενηθήτω τό θέλημά σου» καί δέν δυσανασχετοῦμε, δέν ἀγανακτοῦμε, ἀλλά αὐτό τό δεχόμαστε μέ καρτερία καί ἠρεμία, τότε νομίζω ὅτι εἶναι ἱκανό τό πνευματικό μας στομάχι νά χωνέψει τήν ὄντως τροφή. Καί ἡ ὄντως τροφή πάλιν εἶναι ὁ ἴδιος ὁ Κύριος, ὁ Ἰησοῦς Χριστός. Εἴδατε ὅτι εἶπε: «Ἐγώ εἰμί ὁ ἄρτος ὁ ζῶν ὁ ἐκ τοῦ οὐρανοῦ καταβάς· ἐάν τίς φάγη ἐκ τούτου τοῦ ἄρτου, ζήσεται εἰς τὸν αἰῶνα» (Ἰω. στ´ 51). Ἐγώ εἶμαι ὁ ἀληθινός ἄρτος, ὁ ζωντανός, πού κατέβηκε ἀπό τὸν οὐρανό· καί ἄν κανείς φάει ἀπ᾿ αὐτόν τὸν ἄρτο θά ζήσει καί δέν πρόκειται νά πεθάνει. Δηλ. παίρνει ἀπό τώρα μιά δύναμη καί μιά χάρη, ἡ ὁποία τὸν βοηθᾶ νά ξεπεράσει τό θάνατο· ἤδη ἀπό τώρα, ἐνῶ βρίσκεται ἐν σαρκί, βρίσκεται μέσα στήν αἰώνια ζωή.
Γι᾿ αὐτό ὅταν λέει ὁ Κύριος, «τόν ἄρτον ἡμῶν τὸν ἐπιούσιον δός ἡμῖν σήμερον», τί ἀκριβῶς θέλει νά πεῖ; Καί λένε οἱ Πατέρες ὁ «ἐπιούσιος» σημαίνει ὁ ἄρτος πού ἀφορᾶ τήν οὐσία τοῦ ἀνθρώπου ἢ ὁ ἄρτος τῆς ἐπιούσης ἡμέρας. Ἐπιοῦσα ἡμέρα εἶναι ἡ ἑπόμενη μέρα· καί ἑπόμενη μέρα εἶναι ὁ ἑπόμενος αἰών, εἶναι ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν. Ἔτσι λοιπόν, παρακαλοῦμε τό Θεό Πατέρα νά μᾶς ἀξιώσει τῆς «ἐπιούσης ἡμέρας», τοῦ οὐρανίου ἄρτου, τοῦ Ἰησοῦ Χριστοῦ, νά μᾶς Τὸν δώσει σάν τροφή ἀληθινή ἀπό σήμερα. Καί ἐνῶ βρισκόμαστε ἐν σαρκί, ἐνῶ βρισκόμαστε σ᾿ αὐτό τὸν κόσμο, ὁ ἀληθινός ἄρτος πού θά μᾶς τρέφει νἆναι ὁ ἄρτος τῶν ἀγγέλων, ὁ ἄρτος τῆς «ἐπιούσης ἡμέρας», ὁ ἄρτος τῆς μελλούσης ζωῆς καί βασιλείας.
»Καί ἄφες ἡμῖν τά ὀφειλήματα ἡμῶν ὡς καί ἡμεῖς ἀφίεμεν τοῖς ὀφειλέταις ἡμῶν».
Ἐδῶ πέρα θυμόμαστε τήν προσευχή τοῦ Κυρίου πού εἶπε γιά τούς σταυρωτές του: «Πάτερ, ἄφες αὐτοῖς· οὐ γάρ οἴδασι τί ποιοῦσι» (Λουκ. κγ´ 34). Ὁ Κύριος τούς συγχώρεσε καί ἐπειδή δέν ὑπῆρχε καμιά δικαιολογία γι᾿ αὐτό, ὁ Κύριος βρῆκε μιά δικαιολογία γι᾿ αὐτούς, ὅτι δέν ξέρουν τί κάνουν.
»Καί ἄφες ἡμῖν..., ὡς καί ἡμεῖς ἀφίεμεν...». Ἡ φράση αὐτή ἔχει κάτι λίγο πιό ἀπαιτητικό. Δέν μᾶς λέει ὁ Κύριος νά παρακαλοῦμε τό Θεό Πατέρα νά μᾶς βοηθήσει νά συγχωροῦμε τούς ἄλλους, ἀλλά λέμε ὅτι ἐμεῖς ὁπωσδήποτε συγχωροῦμε. Καί λέει ὁ Γρηγόριος ὁ Νύσσης ὅτι ἐδῶ πέρα, ἐμεῖς σάν νά λέμε στό Θεό Πατέρα νά λάβει ἐμᾶς σάν ὑπόδειγμα καί νά μᾶς συγχωρήσει καί ἐμᾶς.
Ἀλλά ἄν τυχόν ἐμεῖς δέν συγχωροῦμε, τότε τίποτε δέν γίνεται, τό εἶπε ὁ Κύριος ξεκάθαρα: «Ἐάν δέ μή ἀφῆτε τοῖς ἀνθρώποις τά παραπτώματα αὐτῶν, οὐδέ ὁ Πατήρ ὑμῶν ἀφήσει τά παραπτώματα ὑμῶν» (Ματθ. στ´ 15). Μπορεῖ νά πηγαίνουμε στά Κατηχητικά, μπορεῖ νά πηγαίνουμε στίς ὁμιλίες, στήν ἐκκλησία, νά κοινωνοῦμε καί νά προχωροῦμε στήν πνευματική ζωή, μπορεῖ νά κάνουμε θαύματα, καί ὅμως νά μή συγχωροῦμε κάποιον. Ἀλλά ἐάν δέν συγχωροῦμε δέν γίνεται ἀπολύτως τίποτα.
Στό σημεῖο αὐτό θἄθελα νά θυμηθοῦμε κάτι πού ἔλεγε ὁ ἅγιος Κοσμᾶς ὁ Αἰτωλός στούς ἀνθρώπους πού ἀπευθυνόταν: «Πονάω γιατί δέν ἔχω χρόνο νά σᾶς δῶ ὅλους χωριστά τὸν καθένα σας καί νά ἐξομολογηθεῖτε καί νά μοῦ πεῖτε τά παράπονά σας καί νά σᾶς πῶ καί ἐγώ ὅ,τι μέ φωτίσει ὁ Θεός. Ἀλλά ἐπειδή δέν μπορῶ νά σᾶς δῶ ὅλους, θά σᾶς πῶ μερικά πράγματα τά ὁποῖα πρέπει νά ἐφαρμόσετε. Κι ἄν αὐτά ἐφαρμόσετε θά προχωρήσετε καλά. Τό πρῶτο εἶναι νά συγχωρᾶτε τούς ἐχθρούς σας». Καί γιά νά τούς κάνει νά καταλάβουν τί ἤθελε νά πεῖ, τούς δίνει ἕνα παράδειγμα: «Ἤλθαν δύο νά ἐξομολογηθοῦν, ὁ Πέτρος καί ὁ Παῦλος. Ὁ Πέτρος μοῦ εἶπε: «Ἅγιε τοῦ Θεοῦ, ἐγώ ἀπό μικρός πῆρα τὸν καλό δρόμο. Ζῶ στήν ἐκκλησία, ἔχω κάνει ὅλα τά καλά, προσεύχομαι, κάνω ἐλεημοσύνες, ἔχω κτίσει ἐκκλησίες, ἔχω κτίσει μοναστήρια, ἔχω ἕνα μικρό ἐλαττωματάκι, ὅτι δέν συγχωρῶ τούς ἐχθρούς μου». Καί λέει ὁ ἅγιος Κοσμᾶς ὅτι, «Ἐγώ, αὐτόν τὸν ἀποφάσισα γιά τήν κόλαση, κι εἶπα «ὅταν πεθάνει θά τὸν πετάξουν στό δρόμο νά τὸν φᾶνε τά σκυλιά»». Μετά ἀπό λίγο ἔρχεται ὁ Παῦλος, ὁ ὁποῖος ἐξομολογήθη καί μοῦ λέει: «Ἐγώ ἀπό μικρός πῆρα τό στραβό δρόμο, ἔχω κλέψει, ἔχω ἀτιμάσει, ἔχω σκοτώσει, ἔχω κάψει ἐκκλησίες, μοναστήρια, δηλ. εἶμαι σάν δαιμονισμένος· μόνο ἕνα καλό ἔχω, ὅτι συγχωρῶ τὸν ἐχθρό μου». Καί λέει ὁ Ἅγιος Κοσμᾶς, «ἐγώ κατέβηκα, τὸν ἀγκάλιασα, τὸν φίλησα καί τοῦ εἶπα σέ τρεῖς μέρες νά κοινωνήσει».
Αὐτός πού εἶχε ὅλα τά καλά, μέ τήν κακότητα νά μή συγχωρεῖ τὸν ἐχθρό του, ὅλα αὐτά τά μόλυνε, ὅπως ἔχουμε 100 ὀκάδες ζυμάρι καί βάζουμε λίγο προζύμι καί κουφίζει ὅλο τό ζυμάρι. Ἀπό τήν ἄλλη μεριά ὁ ἄλλος πού ἔχει κάνει ὅλα τά κακά, συγχωροῦσε τὸν ἐχθρό του· αὐτό ἔδρασε μέσα σ᾿ ὅλα αὐτά σάν μιά φλόγα κεριοῦ καί τἄκαψε ὅλα. Νομίζω, ὅτι αὐτό εἶναι βασικό. Καί πολλές φορές ἡ ζωή μας ὁλόκληρη βγάζει μιά ἀποφορά ἀντί νἄναι ἄρωμα Χριστοῦ, καί δέν ξέρουμε γιατί γίνεται αὐτό. Νά συγχωροῦμε, λοιπόν. Νά μήν κρατήσουμε καμιά κακότητα γιά κανένα. Τότε ἡ ζωή μας θά προχωρήσει μπροστά. Ἂν αὐτό δέν κάνουμε, τότε ὅλες οἱ θεολογίες μας κι ὅλες οἱ ἁγιότητές μας πᾶνε χαμένες. Γι᾿ αὐτό ἀκριβῶς λέει ὁ Κύριος, «ἄφες ἡμῖν τά ὀφειλήματα ἡμῶν ὡς καί ἡμεῖς ἀφίεμεν τοῖς ὀφειλέταις ἡμῶν». Ἕνα ἐλάχιστο πρᾶγμα φτάνει γιά νά σέ βάλει στή βασιλεία τῶν οὐρανῶν, καί ἕνα ἐλάχιστο πρᾶγμα μπορεῖ νά βρωμίσει ὅλη τή ζωή μας.
»Καί μή εἰσενέγκης ἡμᾶς εἰς πειρασμόν, ἀλλά ρῦσαι ἡμᾶς ἀπό τοῦ πονηροῦ».
Λέμε, «μή εἰσενέγκης ἡμᾶς εἰς πειρασμόν», καί ἀπό τήν ἄλλη ὁ ἅγιος Ἰάκωβος ὁ Ἀπόστολος λέει, «Πᾶσαν χαράν ἡγήσασθε, ἀδελφοί μου, ὅταν πειρασμοῖς περιπέσητε ποικίλοις» (Ἰάκ. α´ 2). Τήν ἀπορία μᾶς τήν λύνουν οἱ Πατέρες. Ὁ ἅγιος Μάξιμος ὁ Ὁμολογητής, λέει ὅτι ὑπάρχουν δύο εἰδῶν πειρασμοί: ἀπό τή μιά μεριά ἔχουμε τούς ἡδονικούς καί προαιρετικούς πού γεννοῦν τήν ἁμαρτία· σ᾿ αὐτούς παρακαλοῦμε τὸν Κύριον νά μήν ἐπιτρέψει νά μποῦμε καί νά παρασυρθοῦμε. Ἀπ᾿ τήν ἄλλη μεριά ὑπάρχουν ἄλλοι πειρασμοί καί δοκιμασίες, οἱ ἀπροαίρετοι καί ὀδυνηροί πειρασμοί, οἱ ὁποῖοι κολάζουν τήν φιλαμαρτήμονα γνώμη, οἱ ὁποῖοι σταματοῦν τήν ἁμαρτία. Ἔτσι, λοιπόν, παρακαλοῦμε νά μήν πέσουμε στούς πρώτους πειρασμούς, τούς ἡδονικούς καί προαιρετικούς, ἀλλά ἄν τυχόν πέσουμε στίς ἄλλες δοκιμασίες πρέπει νά τίς δεχόμαστε μέ κάθε χαρά, γιατί αὐτοί οἱ πειρασμοί φέρνουν τήν γνώση, τήν ταπείνωση, τή χάρη τοῦ Ἁγίου Πνεύματος. Καί θυμᾶστε αὐτό πού λέει στό Γεροντικό: «ἔπαρον τούς πειρασμούς καί οὐδείς ὁ σωζόμενος». Ἂν βγάλεις ἀπό τή ζωή μας τούς πειρασμούς, αὐτές τίς δοκιμασίες, κανείς δέν πρόκειται νά σωθεῖ.
»...ἀλλά ρῦσαι ἡμᾶς ἀπό τοῦ πονηροῦ». Ἡ τελευταία φράση αὐτῆς τῆς προσευχῆς εἶναι ὁ πονηρός. Ἡ πρώτη φράση τῆς προσευχῆς εἶναι τό «Πάτερ ἡμῶν». Ὁ Θεός εἶναι ἡ πρώτη λέξη, ἡ πρώτη πραγματικότητα, τελευταία δέ εἶναι ὁ πονηρός. Ἡ ζωή μας κινεῖται μεταξύ τοῦ πονηροῦ καί τοῦ Θεοῦ. Ὁ πονηρός δέν ἄφησε κανένα ἀπείραστο· οὔτε τὸν πρῶτο Ἀδάμ στόν Παράδεισο οὔτε τό δεύτερο Ἀδάμ, τὸν Κύριο Ἰησοῦ Χριστό, ὅταν βγῆκε στήν ἔρημο. Καί λέει ὁ Κύριος πάλι, ὅτι «τό γένος τοῦτο ἐν οὐδενί δύναται ἐξελθεῖν εἰ μή ἐν προσευχῇ καί νηστείᾳ» (Μαρκ. θ´ 29). Δέν μποροῦμε νά ἐλευθερωθοῦμε ἀπό τὸν πονηρό παρά μέ τήν προσευχή καί τή νηστεία. Δέν φεύγει ὁ πονηρός μέ τή λογική ὅπως δέν φεύγει τό καρκίνωμα μέ τίς ἀσπιρίνες. Δέν φεύγει ὁ διάβολος μέ τίς ἐξυπνάδες. Λέγει καί ἕνας μοναχός, ὅτι ὁ μεγαλύτερος δικηγόρος δέν μπορεῖ νά τά βγάλει πέρα μέ τό μικρότερο διάβολο. Γι᾿ αὐτό δέν πρέπει νά ἀρχίζομε συζήτηση μέ τὸν πονηρό. Ἂς τὸν ἀφήνουμε καί νά φεύγουμε.
Τό θέμα στήν πνευματική ζωή εἶναι νά ἀποκτήσουμε τή διάκριση τήν πνευματική, νά ξεκαθαρίζουμε τά πράγματα ἄν κάτι εἶναι ἀπό τό Θεό ἢ ἀπό τό διάβολο. Μά θά πεῖ κανένας: Ἐγώ εἶμαι ἀδύνατος ἄνθρωπος· πῶς μπορῶ νά ἀποκτήσω αὐτή τή διάκριση; Νομίζω τά πράγματα εἶναι ἁπλά ἐάν τυχόν κάνουμε συνειδητά αὐτή τήν προσευχή ποὺ μᾶς δίδαξε ὁ Κύριος. Μποροῦμε τώρα νά ἀρχίσουμε ἀπό πίσω: ἐάν συγχωροῦμε τούς ἐχθρούς μας ἀσυζητητί· ἐάν τρεφόμεθα μέ τὸν οὐράνιον ἄρτον· ἐάν στή δύσκολη στιγμή λέμε, «Θεέ μου, νά γίνει τό θέλημά σου» καί ἐάν νοιώθουμε τό Θεό, Πατέρα μας, τότε, ἐνῶ εἴμαστε πάρα πολύ ἀδύνατοι, θά εἴμαστε ταυτόχρονα καί πανίσχυροι. Ἐάν, ἀντίθετα, κάνουμε τό θέλημά μας καί δέν συγχωροῦμε τὸν ἄλλο, τότε τὸν διάβολο ἀπό μυρμήγκι τὸν κάνουμε λιοντάρι καί δέν μποροῦμε νά τά βγάλουμε πέρα μέ καμιά δύναμη. Ἀντίθετα, ἐάν λέμε: τό θέλημα τοῦ Θεοῦ νά γίνει, ἐγώ δέν ξέρω τίποτα· ἄν συγχωροῦμε ἀσυζητητί· ἄν τή στιγμή ποὺ μᾶς ἔχουν σκοτώσει, ἐμεῖς, σκοτωμένοι, μποροῦμε νά ποῦμε ὅτι δέν κρατᾶμε καμιά κακότητα γι᾿ αὐτόν ποὺ μᾶς σκότωσε καί λέμε ἔχει ὁ Θεός, δέν πειράζει· τότε ὁ ἄνθρωπος, αὐτός ὁ ἀδύνατος, εἶναι παντοδύναμος καί μπορεῖ νά τά βγάλει πέρα καί ὁ διάβολος μπροστά του εἶναι μυρμήγκι. Καί προχωρεῖ ἐλεύθερα.
Θυμᾶστε, στή Γεθσημανῆ, ὅταν ὁ Κύριος «γενόμενος ἐν ἀγωνίᾳ ἐκτενέστερον προσηύχετο» καί εἶπε «οὐ τό ἐμόν θέλημα γενέσθω», ἀναφέρεται ἐκεῖ στήν Ἁγία Γραφή ὅτι, «ὤφθη δέ αὐτῷ ἄγγελος ἀπ᾿ οὐρανοῦ ἐνισχύων αὐτό» (Λουκ. κβ´ 43). Καί ἐπίσης ὅταν στήν ἔρημο εἶπε, «ὕπαγε ὀπίσω μου, σατανᾶ· γέγραπται γάρ, Κύριον τὸν Θεόν σου προσκυνήσεις καί αὐτῷ μόνῳ λατρεύσεις», τότε τὸν ἄφησε ὁ διάβολος «καί ἰδού ἄγγελοι προσῆλθον καί διηκόνουν αὐτῷ» (Ματθ. δ´ 10-11). Ἔτσι, λοιπόν, συμβαίνει καί σ᾿ ἐμᾶς· ἄν λέμε τήν προσευχή αὐτή, ἄν ζοῦμε τή ζωή αὐτή, ὁ πονηρός φεύγει, ἡ διάκριση ἡ πνευματική ἔρχεται μέσα μας καί ἄγγελοι μᾶς διακονοῦν. Καί μποροῦμε νά νοιώσουμε αὐτή τή συντροφιά τῶν ἀγγέλων· καί μποροῦμε ἀπό τώρα νά ζήσουμε στόν Οὐρανό· καί μποροῦμε νά χρησιμοποιήσουμε αὐτές τίς φράσεις τίς κυπριακές καί νά ποῦμε ὅτι ἡ ζωή μας γίνεται τότε «ἀγγελόκτιστη», «Θεοσκέπαστη». Τότε ὁ ἄνθρωπος ὁ μικρός γίνεται μέ τή χάρη τοῦ Θεοῦ παντοδύναμος...

jeudi 1 mai 2008

MESSAGE DU PATRIARCHE en français

MESSAGE PATRIARCAL
POUR LES SAINTES PAQUES
N° de protocole 477

BARTHOLOMAIOS
PAR LA GRACE DE DIEU
ARCHEVEQUE DE CONSTANTINOPLE, NOUVELLE ROME,
ET PATRIARCHE OECUMENIQUE
QUE LA GRACE, LA PAIX ET LA MISERICORDE
DU CHRIST NOTRES SAUVEUR GLORIEUSEMENT RESCUSCITE
SOIENT AVEC TOUT LE PLEROME DE L'EGLISE


Frères et enfants bien-aimés dans le Seigneur,

« Voici que l'hiver passe »1, « le printemps » du salut « arrive », « on voit des fleurs dans le pays ; on entend la tourterelle, (...) les ceps en bouton donnent leur senteur »2. La sainte et grande Pâque du Seigneur se lève, réchauffe, éclaire et fait resplendir le monde. « De lumière, maintenant, est rempli tout l'univers, au ciel, sur terre et aux enfers »3

Christ est Ressuscité
L'impassible Dieu, l'immortel époux de l'Eglise, notre Seigneur Jésus Christ, qui s'est fait notre frère premier-né et ami, « est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort » le troisième jour, après que, du haut de la Croix, il avait proclamé : « tout est accompli ! »4 Le séjour des morts s'ébranle à l'annonce de sa venue5, car non seulement il a réduit à l'impuissance celui qu'il détenait le pouvoir de la mort, vidant divinement les ténèbres, mais aussi car il offre une vie sans fin et une résurrection certaine à tous ceux qui, après cela et jusqu' à la fin des siècles , croiront en Lui, vivront en Lui et garderont jusqu' à la fin leur confession de foi en Lui. « La justice étant la ceinture de ses hanches et la fidélité le baudrier de ses reins »6, Christ est sorti du tombeau, « ressuscitant avec lui tout le genre humain par amour pour nous »7. Voici donc, chers frères et enfants bien-aimés, l'essentiel de cette grande fête, pleine d'une ambiance printanière, que l'Eglise annonce à l'humanité. L'hiver rude de la mort est dépassé ! La tyrannie du diable est brisée, le terrible royaume des ténèbres et de la perdition est anéanti. « Le Seigneur est roi, Il est vêtu de majesté ! »8
Nous avons vu le Christ, par amour infini, souffrir volontairement sur la Croix, mourir et être enseveli pour notre salut. Nous nous sommes prosternés devant Lui, le Ressuscité d'entre les morts, et avec les Apôtres et les femmes myrophores nous avons écouté Sa sainte bouche nous dire : « La paix soit avec vous »9 et aussi « je vous salue »10 et notre coeur est réjoui. « Cette joie nul ne nous la ravira »11, car désormais la mort personnelle de chacun est abolie en puissance. A la seule condition de depasser le sens charnel de l'homme ancien et de crucifier la chair « avec ses passions et ses désirs »12 à la seule condition d'être « morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui »13. A la seule condition d'être « ensevelis » avec le Christ, « par le baptême »14, « nous serons assimilés » à sa Résurrection 15. Saint Grégoire le Théologien proclame cette vérité en des termes éloquents : « hier, j'étais crucifié avec le Christ ;aujourd'hui, je prends part à sa gloire. Hier, j'étais mort avec lui ; aujourd'hui, je vis avec lui. Hier, j'étais enseveli avec lui ; aujourd'hui, je ressuscite avec lui »16 Ainsi, le Seigneur ressuscité a résolu pour toujours notre problème éternel. Notre angoisse a pris fin. « Le Christ est ressuscité, et voici que règne la vie »17. Desormais , ce n'est plus notre vie, notre résurrection qui est en question. Ce n'est plus un rêve ni de l'utopie, c'est une réalité palpable, une réalité qui a un visage et un nom, « le nom suprême », Jésus Christ. Devant Lui « tout genou fléchit, dans les cieux, sur la terre et sous la terre »18, toute langue confesse que c'est Lui le seul Dispensateur de Vie, que c'est l'unique Seigneur qui vit et règne dans les siècles. Il partage volontairement Son Règne, Sa gloire et l'héritage de Son Père avec tous ceux qui communient à sa croix, à sa mort et à sa Résurection, Lui « le premier-né d'une multitude de frères »19
Depuis le Siège Patriarcal et oecuménique, depuis ce Siège martyr, nous prions le Seigneur de dispenser la paix au monde, de répendre Sa lumière de vérité et de justice dans les âmes humaines, d'accorder la patience et le soutien à tout être éprouvé et enfin de donner le goût du salut et la vie eternelle à tout fidèle.
Que la gloire, la puissance, l'honneur et l'adoration, soient au Vainqueur de la mort et au chef de la vie, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles. Amen

Saintes Pâques 2008

+Bartholomaios de Constantinople
fervent intercesseur auprès du Christ ressuscité pour vous tous


Lecture en soit donnée en église, au cours de la divine liturgie de la fête des saintes Pâques, aussitôt après la lecture du saint Evangile.
1Le Cantique des Cantiques 2,11
2Cantique... 2, 12-13
3Dimanches de Pâques, Matines, Ode 3
4Jn, 19, 30
5Cf Es 14,9
6Cf Es. 11,5
7Office de la Résurrection
8Ps 93 (92)
9Jn 20, 20
10Mt 28, 9
11Cj Jn 16, 22
12Ga 5, 24
13Rm 6, 8
14Rm 6, 4
15Rm 6, 5
16Discours à la sainte Pâque
17Homéliede Saint Jean Chrysostome pour le jour de la Résurrection
18Cf Ph 2, 9
19Rm 8, 29

MESSAGE DU METROPOLITE en français

METROPOLE GREC-ORTHODOXE DE FRANCE
EXARCHAT DU PATRIARCHAT ŒCUMENIQUE
7 rue Georges Bizet 75116 PARIS

+ LE METROPOLITE


Au clergé vénérable, aux conseils des paroisses et
aux communautés monastiques de notre sainte Métropole de France

Paris, Pâques 2008
« Il n 'est pas ici, car il est ressuscité ». (Mt 28:6)


Mes bien chers frères,
Deux faits de la vie du Seigneur Jésus suscitent l'émerveillement de tout être humain. L'un, c'est la Passion et la mort sur la Croix, l'autre Sa Résurrection.
Les souffrances de la Crucifixion sont connues de tous et nul n'en douterait sérieusement. Cela s'est passé sous Ponce Pilate, en un lieu connu, devant les autorités religieuses et politiques de l'époque, à une heure précise et, pour ainsi dire, citant saint Jean Chrysostome, «sous le regard de l'humanité toute entière», comme devant la face du monde entier.En revanche, la Résurrection est un événement diffèrent.
Elle a eu lieu le troisième jour de la mise au tombeau, à une heure inconnue, et nous ignorons complètement la manière dont cela s'est passé. Sans que la pierre ne soit roulée de devant l'entrée du saint sépulcre, le Seigneur en est sorti et « par la mort, il a vaincu la mort ». Le compilateur Euthyme Zigabène commente ce fait de la manière suivante : «Le Christ est ressuscité avant que l'ange ne soit descendu, car de même qu 'il est né, Sa Mère gardant sa virginité, de même il est sorti, sans que le scellage du tombeau ne soit entamé ». Autrement dit, le Christ est ressuscité sans que la pierre du tombeau ne soit enlevée, de la même manière qu'Il est né de la toute-sainte Mère de Dieu sans pour autant porter atteinte à sa virginité.
La raison humaine ne met pas en doute la souffrance de la Croix. Il serait même tout à fait possible d'affirmer qu'elle l'accepte et la reconnaît. La difficulté concerne plutôt le fait mystérieux de la Résurrection, mais il nous faut comprendre que Dieu n'a pas voulu démontrer par des signes manifestes la sortie du tombeau, afin de nous inviter ainsi à faire acte de foi et de confiance en la personne de Son Fils. Cependant, une fois ressuscité, II s'est manifesté à maintes reprises, confirmant ainsi, de manière éclatante l'événement suprême et le dogme central de notre foi. Le Christ est celui que Dieu «a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort » (Ac 2:24), comme l'apôtre Pierre le dit dans sa première prédication.
Parmi ces nombreuses apparitions du Christ ressuscité, il est bon de méditer celle qui permit à la Bonne Nouvelle de la Résurrection d'être diffusée par les femmes myrophores. Très tôt, « de grand matin », comme saisies de crainte elles se mirent en route pour se rendre au tombeau. Ces quelques femmes accompagnées de la toute-sainte Mère de Dieu, « l'autre Marie » (Mt 28:1), « achetèrent des aromates pour aller l'embaumer» (Mc 16:1), méprisant ainsi non seulement les multiples dangers, mais aussi les objections de leur raison humaine qui n'avaient de cesse de leur dire que leur entreprise était inutile. La pierre de l'entrée du tombeau était, en effet, fort grande, les gardiens présents et la frayeur partout.
Mais comme le dit un évêque contemporain : « la raison demande, la langue se tait , l'amour marche ». Leur raison disait bien qu'il leur serait impossible de rouler la pierre et de neutraliser les soldats, leur langue n'avait plus alors aucun argument. Cependant, l'amour marchait et lorsqu'elles parvinrent enfin à leur destination, une grande surprise les y attendait. Le tombeau était ouvert et l'ange qui se tenait là leur annonça l'évènement le plus important de toute l'histoire de l'humanité « Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié : Il est ressuscité, il n 'est pas ici ; voyez l'endroit où on l'avait déposé » (Mc 16:6), leur dit-il. Après les avoir rassurées, il leur annonça la résurrection du Seigneur.
Le tombeau vide fut ainsi le signe de la Réssurection.
Pourquoi l'ange est-il paru, demande saint Jean Chrysostome, « et a-t-il enlevé la pierre de dessus le sépulcre, sinon à cause des femmes qui avaient vu le Sauveur dans le tombeau ? Afin donc qu'elles crussent qu'Il était véritablement ressuscité, on leur a fait voir que le corps n'était plus dans le sépulcre ». Puisque les femmes avaient vu déposer le corps de Jésus dans la tombe, elles devaient donc voir aussi le tombeau vide. Ce n'est que plus tard que le Seigneur lui-même les rencontrera et leur adressera le fameux : «Soyez dans la joie ».
Mais si ces porteuses d'aromates ont certes vu le tombeau vide, cependant ce n'est que par leur foi en la personne du Christ qu'elles ne doutèrent point de Sa résurrection. Nous nous faisons la même chose encore aujourd'hui. Continuellement, nous chantons qu'après avoir «contemplé la Résurrection du Christ, nous adorons le Seigneur Jésus». Bien que vivant au XXIe siècle, nous confessons nous aussi la Résurrection du Christ. Saint Syméon le Nouveau Théologien dit que l'expérience de la Résurrection « naît » dans les coeurs par le biais de la foi. Comment ? En pratiquant les divins commandements, en participant au sacrement de la divine Eucharistie, nous acquérons un peu de cette expérience de la Résurrection du Christ. En vivant de la vie de l'Église, nous acquérons peu à peu la certitude de l'événement salvateur de la Résurrection du Christ.
Certes, en tant qu'hommes, nous vivons souvent dans un sentiment de corruption et d'affliction, le désarroi règne sur notre vie, parfois même divers événements douloureux nous conduisent au seuil du désespoir, mais seule l'expérience de la foi en la Résurrection du Christ peut nous donner la force de nous redresser spirituellement et nous procurer cette joie permanente et inaliénable que le Seigneur donne en partage à tous ceux qui croient en Lui. Grâce à notre foi en la réalité de la Résurrection du Christ, nous pouvons surmonter les obstacles que notre raison humaine n'a de cesse de nous opposer et nous pouvons ainsi témoigner de notre confiance inébranlable en la personne du Seigneur Jésus.
En ma qualité d'évêque du diocèse métropolitain de France, je vous souhaite à tous cette joie inaliénable de la Résurrection, la joie du Règne de Dieu.

Christ est ressuscité !
II est vraiment ressuscité



+Le Métropolite Emmanuel, de France

mercredi 30 avril 2008

CHRISTOS ANESTI !!!

LE CHRIST EST RESSUSCITE !

LE CHRIST EST RESSUSCITE - X曲扣曳有旬曳 式早戎曳有戍

朱曲扣曳有旬曳 式早戎曳有戍 戎扛 早戎扛曲次早 成式早式有次 成式早式有旬早 旭式有戍曳式曳 扛式扣 有旬扣曳 戎早 有旬扣曳
收早戍收式曳扣 戌次戍早 朱式曲扣曳式收戎早旬曳.
LE CHRIST EST RESSUSCITE DES MORTS PAR LA MORT, IL A VAINCU LA MORT. A
CEUX QUI SONT DANS LES TOMBEAUX, IL A DONNE LA VIE.

message envoyé par Nicolas

jeudi 3 avril 2008

S.O.S. du Père Denis Guillaume, recteur de la paroisse orthodoxe Saint Antoine le Grand à Nîmes

S.O.S. du Père Denis Guillaume,
bien connu pour ses nombreuses traductions
en français des textes grecs et slaves
des offices religieux de la vraie Foi
============================================================================
Je suis malade, âgé et sans ressources, sans retraite, car j’ai travaillé toute ma vie de façon bénévole, pour l’amour du seigneur notre Dieu. Naguère, je subsistais grâce à la vente de mes livres, mais à présent, les souscripteurs se font de plus en plus rares et la charité semble avoir disparu du monde chrétien : seuls les musulmans peuvent survivre, de nos jours, à cause d’un précepte incontournable, celui de l’aumône. Les journées d’hôpital me coûtent deux fois plus cher que mes très sobres journées à domicile. Je devrais me faire remplacer plusieurs dents, arrachées à l’hôpital mais le travail des dentistes privés et des prothésistes est devenu hors de prix. S’il vous plaît, aidez-moi en me commandant quelque livre, pour votre usage ou pour faire cadeau (cliquez pour ouvrir le "catalogue" ). Merci et que Dieu vous le rende !
Père Denis Guillaume
54 Bd Gambetta, 3000 Nîmes
Tél. 00 33 (0)4 66 76 05 23

PÉRIODES ET JOURS DE JEÛNE ET RUPTURE DE JEÛNE

message envoyé par Nicolas :

ΠΕΡΙΟΔΟΙ ΚΑI ΗΜΕΡΕΣ ΝΗΣΤΕΙΑΣ ΚΑΙ ΚΑΤΑΛΥΣΕΩΣ
Περίοδοι νηστείας:
1. Τής Μεγάλης Τεσσαρακοστής.
2. Τής Μεγάλης Εβδομάδος.
3. Των άγιων Αποστόλων.
4. Τού Δεκαπενταύγουστου. .5. Των Χριστουγέννων.
5.
Ημερήσιες νηστείες:
1. -Τής Τετάρτης και Παρασκευής.
2. -Τής 5ης Ίανουαρ. (παραμονή Θεοφανείων).
3.-Τής 14ης Σεπτεμβρίου (Ύψωση Τ. Σταυρού).
4. -Τής 29ης Αύγουστου (Απότομη τής τίμιας κεφαλής τού Προδρόμου).
Απόλυτες περίοδοι (καταλύσεως εις πάντα):
1. Τής Α' Εβδομάδος τού Τριωδίου (Κυρ. του Τελώνου και Φαρισαίου έως Κυρ. του
Ασώτου).
2-Τής Γ' Εβδομάδος του Τριωδίου (Από Δευτέρα έως Κυρ. τής Τυρινής), εκτός
κρεοφαγίας.
3-Τής Διακαινησίμου εβδομάδος (Κυρ. τού Πάσχα έως Κυρ. του Θωμά).
4-Τής εβδομάδος μετά την Πεντηκοστή (Κυρ. τής Πεντηκοστής έως Κυρ.
των Άγιων Πάν- των).
5-Τού Δωδεκαημέρου (25 Δεκεμβρίου έως 6Ιανουαρίου, εκτός τής παραμονής
των Θεοφανείων).


PÉRIODES ET JOURS DE JEÛNE ET RUPTURE DE JEÛNE.
Périodes de jeûne :
1. Le grand carême. (40 jours)
2. La semaine Sainte. (Grande semaine)
3. Les saints apôtres.
4. Le 15 Aout. Fête de la vierge)
5. Noël.
Jeûnes d’un jour.
1 .Mercredi et vendredi.
2. Le 5 janvier. (Veille de la Théophanie).
3. Le 14 septembre (élévation de la croix).
4. Le 29 août (Décapitation de Saint Jean Batiste).
RUPTURE DU JEÛNE POUR TOUT.
1. La première semaine du triodion. (Dimanche du Publicain et du Pharisien, jusqu'au dimanche de la Septuagésime).
2. La troisième semaine du triodion. (Du lundi au dimanche de la quinquagésime). Excepté la viande.
3. La semaine de Pâques. (Du dimanche de Pâques jusqu'au dimanche de Thomas).
4. La semaine après la Pentecôte. (De Pentecôte jusqu’à la toussaint).
5. Les douze jours entre Noël et l’Epiphanie. (Du 25 décembre au 6 janvier, sauf la veille de la Théophanie

dimanche 16 mars 2008

GRAND CARÊME 2008


vendredi 11 janvier 2008

Retour de plongeon

Retour de plongeon
Vidéo envoyée par makcbis8

Dieu bénisse le courageux plongeur !

Colombe du Saint Esprit

Colombe du Saint Esprit
Vidéo envoyée par makcbis8

Paix sur la terre ! Bienveillance parmi les hommes !

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Notre prêtre

SAINTE CATHERINE

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Notre Sainte Patronne

TROPAIRE DE SAINTE CATHERINE



Tropaire (ton 5) :

Chantons l'illustre épouse du Christ, Catherine, la protectrice du Sinaï, celle qui est pour nous refuge et secours ; elle fit taire en effet avec le glaive de l'Esprit brillamment les sophismes des impies; désormais, en martyre couronnée, pour tous elle implore la grande miséricorde.

Απολυτίκιο της Αγίας Αικατερίνης
Την πανεύφημον νύμφην Χριστού υμνήσωμεν,
Αικατερίναν την Θείαν και πολιούχον Σινά,
την βοήθειαν ημών και αντίληψιν ότι
εφήμωσε λαμπρώς τους κομψούς
των ασεβών τού Πνεύματος τή μαχαίρα,
και νυν ως μάρτυς στεφθείσα,
αιτείται πάσι το μέγα έλεος.

Kondakion (ton 2) :

En ce jour, amis des martyrs, formez un ch¦ur divin pour glorifier la très-sage Catherine; sur le stade elle a prêché le Christ, en effet, et foulé aux pieds le serpent, elle qui méprisa le savoir des rhéteurs.

+++

De tes vertus, comme rayons de soleil, tu as éclairé les philosophes incroyants. Comme pleine lune pour qui s'avance de nuit, tu dissipas les ténèbres de l'absence de Foi. La souveraine crut en Dieu grâce à toi, et tu confondis le tyran. Bienheureuse Catherine, comme épouse choisie, avec amour tu as rejoins, dans la chambre des Cieux, le Christ, ton époux resplendissant de beauté, et tu as reçu la couronne royale de Sa main. Puisqu'en Sa présence avec les Anges tu te tiens, intercède auprès de Lui pour les fidèles célébrant ta mémoire sacrée.

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