dimanche 27 décembre 2009

dimanche 20 décembre 2009

dimanche 6 décembre 2009

dimanche 29 novembre 2009

13 ème Dimanche de Luc - "Qu'ils soient un" (Ephésiens 4, 1-7)




 Homélie de Père Panagiotis

 L'Apôtre Paul nous parle aujourd'hui de l'unité de la foi.
Nous avons, nous aussi, abordé ce thème à plusieurs reprises, nous en avons discuté, et nous avons écrit également à ce propos.
Mais nous ne nous lasserons pas d'en parler car il n'existe en vérité rien de plus important que le fait d'être unis, de former un seul corps, d'avoir la même foi et les mêmes convictions, tout ce la dans un esprit de fraternité.
En ce qui concerne l'importance que revêt l'unité dans l'Église, qui sans cette unité ne pourrait subsister, nous voyons dans la prière sacerdotale du Christ, où le fondateur de l'Église s'adressant cinq fois au Père céleste demande dans ses prières l'unité des chrétiens "ἵνα ὦσιν ἕν" (qu'ils soient un).
Cette unité de l'Église est la manifestation de la Sainte Trinité parmi les hommes en Église. De même qu'un Dieu un ne peut se diviser car il existe une unité absolue entre les personnes de la Sainte Trinité, ainsi les chrétiens ne peuvent se diviser entre eux tout en affirmant appartenir à l'Église. C'est pourquoi considérant que le plus grand bien dans l'Église est l'unité, le plus grand est la division et le schisme. Un tel mal, déclare Jean Chrysostome, même le sang du martyre ne peut le laver.
Nous avons donc entendu aujourd'hui L'Apôtre Paul nous déclarer : " Frères, je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix."
Nous n'avons jamais parlé jusqu'à présent du mot "frères" que nous entendons au début de presque toues les épitres. mais aujourd'hui est venu le moments opportun d'en parler, notre thème étant l'unité de l'Église, la fraternité, la confrérie des chrétiens. Frère dans la famille signifie que deux personnes sont issus des mêmes parents par les liens indissolubles du sang.
Dans l'Église le mot frère signifie bien plus encore il a un caractère sacré
Cela signifie également que nous avons en commun le même Père comme nous le nommons dans notre prière "Notre père qui es aux cieux...". Notre mère à tous est l'Église dans le sein de laquelle nous nous sommes régénérés par le baptême.
Le mot frère est un grand titre pour nous chrétiens. Aucun autre titre ne nous honore ni ne nous unit davantage ni le mot Monsieur, ni le mot compagnon (en grec syndrofos). Mon-sieur (= mon s[e]i[gn]eur) dans le langage courant est un terme courtois. Mais il n'y a qu'un seul Seigneur, Jésus Christ qui a tous pouvoirs dans le Ciel et sur la terre.
Le mot compagnon est un terme qui indique qu'une idéologie nous unit en une masse impersonnelle, un groupe anonyme, pour un travail commun avec une responsabilité collective.
Donc nous chrétiens, en tant que frères, nous ne sommes pas unis par les liens de la chair et du sang mais par des liens sans rapport avec notre condition sociale, nos origines notre situation économique ou autre chose, ce qui nous unit c'est le sang du Christ qui a été versé pour chacun de nous, ainsi chacun de nous est le frère du Seigneur Jésus Christ. Nous sommes donc également frères entre nous.
c'est de cette façon que nous constituons l'Église et que nous célébrons la Divine Liturgie non pas en seigneurs ni compagnons mais en frères.
Et nous en arrivons maintenant à la suite de notre passage dans lequel l'Apôtre énonce les vertus que nous chrétiens devons pratiquer, qui servent l'Église, contribuent à l'unité et la paix. L'ensemble de ces vertus constitue en un mot l'Amour.
L'Apôtre nous dit en substance : Comportez-vous et vivez en toute humilité, ne cherchez jamais à obtenir les places et les dignités mettant à l'écart vos autres frères. Qu'aucun de vous ne méprise l'autre, mais qu'il les estime tous jusqu'au plus insignifiant des hommes. Qu'il les considère tous comme des enfants de Dieu car c'est pour le salut de toutes les âmes que le Christ a versé son sang.
Soyez calmes et pacifiques entre vous. En cas de nécessité, plaidez votre cause, pour rétablir la vérité
prenez la défense de ceux qui ont subi injustement des torts. Tenez de maîtriser ceux qui se laissent emporter par des paroles ou des actes indécents. Tout cela avec un esprit humble. faites preuve de patience et de tolérance envers ceux qui vous causent du tort, vous blâment ou vous calomnient. Faites en sorte qu’il y ait parmi vous l’unité du Saint Esprit. Soyez tous un et ayez une seule conviction : vous avez accepté l’appel de Dieu avec l’espérance du Royaume céleste et du salut.
Mes chers frères,
L’unité de l’Église a été donnée pas l’unité de Dieu trinitaire et nous avons l’obligation de la préserver.
Le Dieu très bon et ses inestimables dons la grâce du Saint Esprit et la foi éclairée en Christ, notre Sauveur conduisent à l’unité.
Ouvrons notre cœur à cet appel de Dieu et acceptons d’acquérir et de cultiver en nous ce don divin de l’unité afin de vivre dans la paix et l’amour dans cette présente vie, dans la gloire de Dieu et l’espérance d’une vie éternelle à venir.

mercredi 25 novembre 2009

SAINTE CATHERINE 2009






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Sainte Catherine prie Dieu pour toute notre communauté !
 


dimanche 15 novembre 2009

L'homme est-il sauvé par la grâce de Dieu ou par ses propres œuvres ? Ephésiens2





Mes chers frères,
L'extrait de l'épitre que nous avons entendu aujourd'hui, provient de la lettre de l'Apôtre Paul aux Éphésiens.Il faut partie des écrits les plus difficiles de l'Apôtre.
Dans cette épitre il rappelle aux chrétiens d'Éphèse quelques uns des dons qu'ils ont reçus de Dieu, non pas grâce à leurs bonnes œuvres , pais parce que Dieu était et est toujours plein d'amour de compassion envers ses créatures. Le thème de son épitre a trait au salut de l'homme.

L'homme est-il sauvé par la grâce de Dieu ou par ses propres oeuvres ?

A ce sujet, certains commettent une erreur et tombent dans l'hérésie en faisant une mauvaise interprétation de la relation de la foi avec les œuvres. Ils admettent le fait qu'il suffit à l'homme d'avoir la foi pour qu'il puisse être sauvé. Venons-en à présent à notre épitre d'aujourd'hui et voyons ce que l'Apôtre Paul a dit, et comment notre Eglise interprète ses paroles.

" Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ c’est par grâce que vous êtes sauvés; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ." poursuivant, l'Apôtre déclare "c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions" tout au long de notre vie.
Nous devons prêter une attention particulière à ce qu'entend exactement l'Apôtre Paul par ces paroles.
Il nous laisse entendre qu'après la déchéance des premières créatures, l'homme était spirituellement mort et prédestiné à la condamnation éternelle. Mais Dieu le Père, par amour divin et bonté envers son fils rebelle, l'homme, avait déjà prévu son rachat et la manière dont cela se ferait.

Il envoie son fils sur terre, qui prend forme humaine, souffre et meurt crucifié et par sa résurrection et son ascension aux cieux ouvre la porte du Paradis au genre humain, condamné à une mort éternelle céleste.
A ce grand évènement salutaire du monde, nous n'avons rien à offrir en échange pour notre salut. Nous sommes donc sauvés "gratuitement" par la grâce de Dieu et par notre foi.
Il suffit pour nous de croire et de recevoir notre Seigneur Jésus Christ en tant que Sauveur et Rédempteur.

La foi, dont nous avons parlé plus haut, est cette flamme céleste, cette sensation qui éclaire réchauffe, et fait battre le cœur de l'homme et l'oriente vers la nouvelle et vraie vie , que le Christ nous a "apportée". C'est une mystérieuse sensation et une vision des choses que nos yeux ne peuvent voir, et qui est inaccessible à notre compréhension.

Mais la foi, nous dit aujourd'hui l'Apôtre Paul n'est pas quelque chose qui provient de nous, c'est un don de Dieu.

Notre salut est donc l'œuvre de Dieu, une grâce divine. Cependant Dieu nous demande d'accepter le salut, d'ouvrir la porte de notre âme afin que pénètrent en nous le don divin et la grâce.
Cette ouverture de nous-mêmes, notre disposition à écouter et accepter la parole du salut, c'est cela la foi dont nous parlons en ce moment.
Mais le fruit et le résultat de notre salut, dont nous a gratifié le Christ, ce sont les bonnes œuvres que Dieu a préparées depuis la création du monde pour les hommes qui seront sauvés, ceux qui vivent en accord avec sa volonté, qui manifestent leur foi et leur piété à Dieu en accomplissant les bonnes œuvres qui sont le fruit de notre salut.

Mes chers frères,
Cette leçon de l'Apôtre Paul sur la grâce divine , sur notre salut, sur la foi et les bonnes œuvres est des plus difficiles. Nous trouvons dans l'Évangile des textes difficiles pour lesquels il est nécessaire d leur prêter une grande attention , de peiner et prier afin de pouvoir comprendre ce que dit exactement la Parole de Dieu. Si nous n'y prenons garde et ne comprenons pas, nous risquons de nous égarer et de commettre bien des erreurs.
Une mauvaise interprétation de la parole de Dieu peut conduire à l'hérésie où chacun donne une interprétation différente.
En ce qui nous concerne, mes frères, soyons attentifs à ce que prêche notre Église au sujet de la grâce divine, de la foi, du salut, de nos œuvres, afin de trouver miséricorde, grâce et salut auprès de Dieu. Amen.

mercredi 11 novembre 2009

les idéaux européens et les peuples du sud-est de l’Europe

L’ECRIVAIN GREC NIKOS THEMELIS
DONNERA UNE CONFERENCE
« sur les idéaux européens et les peuples du sud-est de l’Europe »
MERCREDI 25 NOVEMBRE 2009 A 17H30
A LA MAISON MEDITERRANEENNE DES SCIENCES DE L’HOMME
(MMSH SALLE Paul-Albet Février)
5, RUE DU CHATEAU DE L’HORLOGE
JAS DE BOUFFAN, AIX-EN-PROVENCE


Nikos Themelis est un écrivain contemporain à succès.
Il a publié 6 livres où il parle des grands problèmes historiques et sociaux en Grèce durant les 19ème et 20ème siècles. Il a étudié le droit et travaillé à la Communauté Européenne. Depuis 1981, il est conseiller en charge des questions européennes auprès de l’ancien premier Ministre Kostas SIMITIS.

mercredi 4 novembre 2009

"Terre d'Asile, Terre d'exil" un livre d'Hélène Polydoros



TERRE D’ASILE, TERRE D’EXIL

Mars 1946. La France meurtrie mais victorieuse panse ses blessures. Partout il faut reconstruire. Des maisons, des ponts, des édifices... Les gouvernements et les chefs d’état se succèdent comme des médecins au chevet d’un malade. Le bonheur est à conquérir, la vie à réinventer, on travaille, on fait des projets, on sème du blé dans les campagnes...



Dimitri et Stavro débarquent à Marseille par un de ces soirs pleins de promesses. Direction : Port de Bouc, un petit port de construction navale au bord de la Méditerranée.

(cliquez sur l'image pour commander)


La communauté grecque accueille les deux garçons. Beaucoup sont très pauvres et vivent dans des baraques sans eau ni électricité. Ils s'appellent Théodoraki, Costa, Barbayani, Catina, Aphrodite, Getsimani…Ils viennent de Chypre, de Castelloriso, de Kalymnos, d'Asie Mineure…Ils habitent la Tranchée, les Combattants, les cités ouvrières de la Lèque…
Des souvenirs de déchirure, d’exil, dont on parle peu de peur de se perdre, un quotidien où il faut lutter encore, contre soi et les autres, pour s’intégrer, trouver sa place, un futur qu’on imagine ailleurs, là-bas, sur cette terre dont chaque jour les éloigne un peu plus, un futur qui se dérobe lorsqu’on n’a plus de pays...
Mais l’espoir s’impose dans cette France victorieuse…

Hélène POLYDOROS aborde avec pudeur, sans donner à voir mais à entendre, la thématique de l’immigration vécue comme un exil lorsque le retour au pays n’est pas possible.

Des personnages authentiques, miséreux mais jamais misérables avec, quelles que soient leurs blessures et leur pauvreté, un goût de la vie qui transcende l’existence.


Hélène POLYDOROS
Dédicacera son livre

à PORT DE BOUC
Samedi 14 Novembre de 15 à 19 heures
au restaurant « ô Port !!!»
sur le Port Renaissance
à MARTIGUES
Samedi 21 Novembre de 15 à 19 heures
à la librairie « l’Alinéa »
12, rue Jean Roque - Ferrières

lundi 26 octobre 2009

BONNE FÊTE PATER ! Χρόνια Πολλά ! FELICITATIONS pour les trente années de votre sacerdoce


Χρόνια Πολλά !

Saint DÉMÈTRE Le myroblite (Demetrios ou Dimitri)


Le 26 Octobre, c'est la grande fête de Saint Démètre le Grand-martyr et myroblite de Thessalonique. Voici le récit de sa vie, compilée par le père Demetrios Serfes (http://fr-d-serfes.org/lives/stdemetrios.htm)



Fresque de Saint Dimitri
par Manuel Panselinos l'iconographe Grand, dans l'église du Protaton sur le mont Athos (vers 1290)



"La fête de St Démètre est une grande fête pour l'ensemble de l'Orthodoxie, et particulièrement pour Thessalonique, qui est son lieu de naissance. Son église est un bâtiment datant de l'ère chrétienne antique, construite cent ans après son saint martyre qui eut lieu en 296. Mais après 300 ans, elle brûla, et fut reconstruite à l'époque de Léon le Sage ".
"St. Démètre, avec St. Georges sont deux courageux jeunes hommes du christianisme. Ces deux hommes sont ici-bas sur terre comme les deux archanges Michel et Gabriel sont en haut dans le ciel."
"Dans les temps anciens ils étaient peints sans armure, mais plus tard, ils ont été peints armés d’épées et de lances et vêtus de cuirasses de métal. Sur une épaule, ils ont suspendu leur casque, et sur l’autre leur bouclier. À la taille, ils sont ceints de sangles qui maintiennent le fourreau de l'épée et le carquois rempli de flèches avec l'arc. Plus tard, après la conquête de Constantinople, ces deux saints, et de nombreux autres saints soldats, ont également été peints chevauchant des chevaux, comme Saint-Georges sur un cheval blanc et St. Démètre sur un rouge. "




"Cette armure dont sont revêtus ces Saints, porte les symboles des armes spirituelles, comme celles dont le saint Apôtre Paul parle en disant:" Revêtez l'armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manoeuvres du diable.
Car ce n'est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes.C'est pour cela qu'il vous faut endosser l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir tout mis en oeuvre, rester fermes.Tenez-vous donc debout, avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures le Zèle à propager l'Evangile de la paix;
ayez toujours en main le bouclier de la Foi, grâce auquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ; enfin recevez le casque du Salut et le glaive de l'Esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu.
Vivez dans la prière et les supplications; priez en tout temps, dans l'Esprit; apportez-y une vigilance inlassable et intercédez pour tous les saints.""(Eph.6 :11-17).
Cette attitude héroïque et persévérante qui est celle des guerriers qui subirent le martyre pour le Christ comme des agneaux inoffensifs et innocents, se rapporte aux choses spirituelles ».

La Vie de Saint Démètre Le myroblite


"Le grand Saint martyr et myroblite Démètre est né à Thessalonique, en 260 après JC Ses parents étaient des gens illustres et avec la gloire éphémère que Démètre tenait de sa famille, il était orné de vertus impérissables de prudence, douceur, humilité, justice, et de toutes les nobles beautés de l'âme. Elles étaient autant de pierres précieuses qui brillaient sur la couronne qu'il portait, et cette couronne était la foi en Christ. "
«En ces jours, Dioclétien régnait à Rome, et il avait nommé comme César dans les parties de la Macédoine et l'Orient, un général impitoyable et sanguinaire appelé Maximien, une bête à forme humaine comme tous ces dirigeants militaires (polémarques) qui gouvernaient alors le monde par l'épée : Dioclétien, Maxence, Maximien, Galère, Licinius – à la tête dure, au visage féroce, à la forte mâchoire, au cou court et épais comme des taureaux, impitoyables et terrifiants. Maximien avait nommé Démètre gouverneur de Thessalonique et de toute la Thessalie. Un jour Maximien de retour de guerre rassembla les dirigeants de Thessalonique afin d'offrir des sacrifices aux idoles. C’est ainsi que Démètre a révélé qu'il était chrétien, et n'a pas accepté d’adorer des pierres taillées comme des dieux .
Maximien entra dans une folle colère et ordonna qu'il soit jugé et emprisonné dans un bain. Et pendant tout ce temps qu’il a été emprisonné, le peuple en deuil a accouru entendre Démètre enseigner le peuple du Christ. Un jeune garçon, Nestor, est aussi venu tous les jours pour entendre son enseignement. "
"Pendant ces jours, de nombreux hommes courageux ont combattu dans le stade et Maximien se réjouissait de ces spectacles. Il avait même en grande estime un homme de main un certain Lyaeus, homme ignoble, aux multiples protections de cuivre, idolâtre et blasphémateur, emmené de quelque nation barbare. Nestor, voyant que ce Lyaeus avait battu tous ces adversaires, se vantant d'avoir la force d'Arès, le dieu païen de la guerre, et qu’aucun indigène n’osait plus lutter avec lui, alla à la prison et supplia St. Démètre de le bénir de façon à vaincre et couvrir de honte Lyaeus, Maximien et leur religion. "
"Saint Démètre pria et fit le signe de la croix sur lui, et immédiatement Nestor courut au stade, commença le combat avec ce géant farouche, le jeta par terre, et le tua."




Icône de Saint-Nestor défaisant Lyaeus, et St. Démètre priant pour lui à l'arrière-plan
(avec la permission de www.eikonografos.com)

« Alors Maximien fou de rage, apprenant en outre que Nestor était un chrétien et que St. Démètre l’avait béni, ordonna aux soldats de les mettre à mort. Ceux-ci allèrent donc au bain, transpercèrent St. Démètre avec leurs lances, ainsi Démètre reçut-il la couronne éternelle, le 26 Octobre, 296 après JC, à l'âge de trente-six ans. Il est écrit que quand il vit les soldats lui enfonçant leurs lances dans le corps, il éleva bien haut les bras de sorte qu’ils lui percent le côté, afin qu'il puisse être jugé digne de recevoir une lance semblable à celle que le Christ avait reçu dans son côté, de la blessure duquel jaillirent le sang et eau. Nestor a été décapité le lendemain (Saint-Martyr Nestor de Thessalonique est commémoré dans la sainte Église orthodoxe le 27 Octobre) à l'extérieur du mur à la place de la Porte d'Or, avec sa propre épée. "



Icône du martyre de St. Démètre
du monastère de Lavra Megisti sur le mont Athos

«Les chrétiens pieux recueillirent les restes sacrés et les enterrèrent côte à côte. De la tombe de St. Démètre coula de la myrrhe sainte qui guérit de nombreuses maladies. Pour cette raison, il est appelé Myroblite. Au dessus de sa tombe sainte et du lieu de son saint martyre, une église a été construite de la forme d'une basilique qui se dresse encore à ce jour. En 1143, l'empereur Manuel Comnène vint de Constantinople et emporta l'icône sacrée du Saint qui était à son tombeau au Monastère du Pantocrator, dont l'église a été édifiée par les Comnène et qui s'appelle aujourd'hui Zeirek.



Icône de la Dormition de St. Demetrios
du Patriarcat de Pek Kosovo


«C'est donc là le saint  martyr de Saint Démètre le grand martyr et Myroblite, qui a aimé notre Sauveur par dessus toutes les choses de cette vie – plaisirs, richesses, honneurs – dont il souhaitait la fin pour pouvoir se trouver en Sa Présence dans le royaume céleste. Par l'intermédiaire de ses prières puissions-nous également être jugés dignes d’un tel destin. Amen.
(Source: La Parole orthodoxe, St. Herman of Alaska Brotherhood, Platina, California ")



Mosaïque portable de St. Démètre
 du monastère de Xenophontos sur le mont Athos (12e siècle)


Tropaire (ton 3) :

Au milieu des dangers, le monde entier a trouvé en toi un puissant défenseur
 pour mettre en fuite, victorieux athlète, les païens ;
 toi qui as abattu l'arrogance de Lyéos
et sur le stade encouragé Nestor,
prie le Christ notre Dieu d'accorder à nos âmes la
grande miséricorde.

Kondakion (ton 2) :

Sous les flots de ton sang, Dimitri, le Seigneur empourpra son Église
Lui  qui t'a donné l'invincible pouvoir
 et garde saine et sauve la ville dont tu es le ferme appui.


Version française de Maxime Le minime
remerciements au site  : http://full-of-grace-and-truth.blogspot.com)

samedi 10 octobre 2009

Mémoire des Saints Pères du 7° concile œcuménique





 Homélie de Père Panagiotis

       Aujourd'hui, notre Église célèbre et honore la mémoire des Saints Pères du 7° concile œcuménique qui est le dernier dans l'ordre des Conciles œcuméniques de l'Église et qui a eu lieu en 787.
Notre Église, avec les prophètes, les Apôtres, les martyrs, les Saints et les justes honore également les Saints Hiérarques qui ont constitué les différents conciles pour rédiger les dogmes de notre foi et les canons et règles selon lesquels doit être administrée et organisée notre Église.
Et cela a été fait par les Saints Pères afin de garder notre foi dans sa rectitude et la maintenir infalsifiable, car l'Église du Christ a été et est toujours combattue non seulement par ses ennemis extérieurs 'athées et idolâtres) mais a subi et subit toujours des tribulations de la part de ses ennemis intérieurs (les hérétiques et les schismatiques)
Dans les passages apostoliques de ce jour, l'Apôtre Paul écrit à son disciple Tite, évêque de Crète :
" Tite mon enfant, Cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu [ n'en restent pas à la simple foi mais] s’appliquent à pratiquer de bonnes œuvres. 3-9 Voilà ce qui est bon et utile aux hommes. Mais évite les discussions folles, les généalogies, les querelles, les disputes relatives à la loi; car elles sont inutiles et vaines.10 Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,11 sachant qu’un homme de cette espèce est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même."

Dans le Nouveau Testament, trois Épitres de Paul se nomment "pastorales" : les deux épîtres à Timothée, Évêque d'Éphèse et une à Tite. les épîtres constituent encore aujourd'hui le guide dans la vie et dans l'œuvre en général des pasteurs de l'Église que sont les prêtres. L'Apôtre où qu'il se trouvât avait l'esprit préoccupé par les Églises qu'il avait fondées et par les hommes qu'il avait désignés en tant que responsables de celles-ci, pour y prêcher et célébrer les offices religieux.
Il leur écrivait pour leur rappeler les devoirs qu'ils avaient envers Dieu et les hommes. dans son Épître ) Tite il met davantage l'accent sur la véracité de la parole de Dieu (axiopistia) c'est à dire la prédication des prophètes, l'enseignement des Apôtres et toute la Tradition de l'Église ; c'est la véritable parole du vrai Dieu ( la Bible). En dehors de celle-ci il n'existe aucune autre parole pour notre salut et il n'y en aura aucune autres sauf si nous en arrivons au point d'admettre comme beaucoup d'athées et d'idolâtres que nous sommes nés ainsi par hasard et que nous mourrons un jour pareillement et que la Parole de Dieu (l'Écriture sainte) en ce qui concerne est un mythe.
Mais à partir de ce moment, où nous allons perdre notre confiance dans la véracité de la parole de Dieu nous tombons dans le vide nous ne savons pas à quoi nous en tenir et nous nous trouvons dans la position des premières créatures qui n'ont pas obéi au commandement de Dieu mais à celui que leur a donné le diable.
Notre primer et grand péché c'est que nous ne croyons pas en la parole de Dieu et croyons à la valeur de notre propre parole , c'est à dire à ce que nous dit notre logique. Nous partons de notre logique pour pouvoir nous assurer de la parole de Dieu. Nous allons d'abord chercher à nous convaincre nous-mêmes et ensuite nous croirons. Mais la Parole digne de foi de Dieu nous dit encore ; "Vous ne serez pas convaincus et ne comprendrez rien si vous ne croyez pas d'abord en celui qui vous parlent et ce qu'il vous dit" Or mes frères, la confiance en la valeur de la parole divine n'est pas une attitude théorique et passive du croyant.
Il faudrait que chaque croyant prêche et confirme toute la valeur de ce qu'enseigne et transmet l'Église du Christ et qu'il l'exprime par la pratique de bonnes et utiles œuvres. Le problème ici est qu'il faut que chaque croyant fasse très attention à ce qu'enseigne très précisément notre Église. Car sur de tels sujets concernant la foi et le juste enseignement, il est nécessaire d'avoir une bonne connaissance pour pouvoir les transmettre.
Poursuivant plus bas, l'Apôtre Paul donne ses instructions personnelles et ses conseils à Tite et s'intéresse à beaucoup d'autres frères en particulier.
Ainsi voyons-nous ici qu'au temps des apôtres tous les chrétiens dans l'Église avaient une connaissance personnelle et une relation vivante entre eux. Ils étaient liés toujours pas la manière la plus simple de l'amour et de l'entraide.
Nous parlons aujourd'hui de l'organisation de l'Église en général et nous considérons l'Église comme une administration d'état avec de bureaux, des employés et tous les autres moyens techniques de notre époque. Ainsi nous réduisons l'Église du Christ à une organisation avec toutes les mauvaises conséquences qui en découlent et causent du tort à l'Église .
Nous oublions cependant que l'Église du Christ n'est pas une telle administration mais une société de personnes "en Christ". Des personnes qui doivent se relier quotidiennement entre elles par une relation vivante. Et cette relation silencieuse et secrète doit s'exprimer par de bonnes œuvres d'amour et d'entraide. Et tout cela dans une seule perspective : leur salut. Et les dernières paroles de l'Apôtre sont les habituelles salutations à la fin de ses Épîtres. "Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. Que la grâce soit avec vous tous!"
Là encore les paroles de l'Apôtre Paul nous rappelle l'intérêt personne qui doit lier les fidèles. Même si les conditions de notre vie ont changé, même si l'Église compte un plus grand nombre de fidèles, ce n'est pas impossible, pas infaisable.
S'il doit arriver un jour que le monde devienne pacifique et que tous les peuples de la terre puissent s'entendre, cela se fera uniquement avec l'Église du Christ lorsque tous les chrétiens du monde entier comprendront qu'ils sont frères par le nom et le sang du Christ. Amen.




Soirée de solidarité avec Chypre


Soirée de solidarité avec Chypre 

L'Association France-Chypre et la Mairie de Martigues organisent une soirée de solidarité avec Chypre dans le cadre du 49e anniversaire de l'Indépendance de la République de Chypre.

- à 17h salle des conférences de la Mairie de Martigues : conférence-débat « Ensemble, brisons le mur du silence qui isole les chypriotes Et faisons tomber le mur de la honte qui les sépare », avec la participation de M. Périclès NEARKOU Ambassadeur de Chypre en France, M. Gaby CHARROUX Maire de Martigues, MME. Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI Maire de Port de Bouc, M. Jean Marc CHARRIER Maire de Port St Louis du Rhône, M. François BERNARDINI Maire d’Istres, MME.Isabelle PASQUET Sénatrice des Bouches du Rhône, M. Michel VAXES Député des Bouches
du Rhône.

- à partir de 19h00 - Maison du Tourisme de Martigues – Salle Dufy : Cocktail dînatoire

- à partir de 21h00 - salle du Grès : Soirée culturelle, avec la participation de
Groupes de chanteurs, danseurs et musiciens venus de Chypre et le Groupe Philia de Montpellier.
(cliquez sur le nom de la salle pour obtenir plus d'information)
  • Le 10 octobre 2009 à 17:00  Salle:  Salle du Grès, Martiques

dimanche 4 octobre 2009

J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.




Homélie de Père Panagiotis



Mes chers frères
Il existe par mi les chrétiens certaines personnes qui pensent pouvoir concilier des choses inconciliables. C'est-à-dire qu’alors que leur cœur est tourné vers ce monde pécheur et les satisfactions immorales qui en découlent, ils voudraient cependant être en bonne relations avec dieu et avoir sa bénédiction. Seulement ils oublient que le Christ a dit qu’on ne pouvait servir deux maîtres à la fois : Dieu et Mammon.
De tels chrétiens existaient aussi à Corinthe et c’est pour eux que l’Apôtre Saint Paul écrit et leur pose la question suivante : Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Est-il possible de se rendre régulièrement dans le temple de Dieu pour se prosterner et adorer spirituellement le vrai Dieu, y recevoir la divine communion et ensuite se rendre au « temple » de l’idolâtrie, se prosterner devant les idoles et participer à leurs sacrifices ? C’est à vous de juger. Et n’oubliez jamais que vous êtes le temple du Dieu vivant comme Dieu l’a dit par la bouche du prophète. Le temps viendra où j’habiterai à l'intérieur de chaque fidèle, je l’établirai dans mon temple, je marcherai au milieu d’eux, puisqu’ils croient en moi et suivent ma volonté, je serai à eux et ils seront mon peuple aimé et béni. Donc chacun d’entrevous et tous ensemble vous êtes le temple du vrai Dieu vivant.
Précieux nous recevons le Christ en nous. Le Chris Lui-même a affirmé cette vérité lorsque pour la première fois Il a parlé à Capernaüm , de la divine eucharistie. « Celui qui croit en moi et se prépare à la sainte communion des saints mystères se lie entièrement au Christ ».
Le saint temple dans lequel nous assistons à la Divine Liturgie est appelé « Maison de Dieu » car il a été construit pour Dieu et lui est consacré. Tous ce qui se trouve dans le temple est respectable et saint car sur l’autel, dans le tabernacle et le sanctuaire, le corps du Seigneur se trouve toujours.
C’est pourquoi nous entrons dans l’église avec respect et dévotion, dans le silence et le recueillement, nous élevons nos cœurs et nos pensées vers Dieu.
Réfléchissons donc au respect que nous devons avoir envers nous-mêmes, envers notre corps et notre âme et à tout notre être en général puisqu’il est le temple du vrai Dieu. Combien devons-nous être attentifs à ne pas contaminer par des œuvres pécheresses, des paroles, des pensées malignes, et des désirs du malin, ce temple mais à l’entretenir afin qu’il soit toujours propre et pur.
Dans la suite du passage de son épitre, l’Apôtre nous recommande cette attention et ce soin pour nos corps et nos âmes afin de la garder immaculés. L’apôtre dit en substance « Vous vivez dans un environnement pécheur où que vous tourniez votre regard vous verrez le péché et ses nombreux et différents dangers. Les impies et les incroyants que la foi et la religion laissent indifférents commettent ouvertement le péché sous les yeux des hommes sans aucune honte, ni aucune crainte de Dieu. Ce sont eux qui constituent la société souillée et contaminée dans laquelle vous vivez et où il y a danger de contagion pour vous si vous n’y prenez garde.
Que devez-vous donc faire vous qui êtes « le temple du Dieu Vivant » et souhaitez le demeurer ?
Que feriez-vous en apprenant que dans telles maison s’est déclarée une maladie contagieuse comme le choléra ou la variole ? Vous éviteriez certainement de la fréquenter et cesseriez toute communication avec elle. « C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. »
De nos jours où le péché, l’illégalité, l’immoralité l’emportent sur la vertu, la justice, la morale et la sainteté, il est parfois difficile d’éviter des situations pécheresses et antichrétiennes. S’il nous est impossible de nous dégager de notre environnement souillé nous devons par notre façon de vivre nous séparer et nous éloigner de celui-ci.
Mes chers frères,
Aucune conciliation envers notre environnement pécheur et antichrétien ne doit exister et nous ne devons pas nous laisser contaminer par celui-ci.
Nous prierons pour tous afin qu’ils se repentent et reçoivent notre Seigneur Jésus Christ Notre Sauveur et Notre Rédempteur, nous les aimerons tous, mais nous ne nous laisserons pas entraîner par lé péché de tous ceux qui vivent loin de Dieu. Nous vivrons dans le monde pas en hommes du monde. Il faut que nous fermions les portes de notre être à ce monde et que nous les ouvrions à Dieu. Comme le dit l’Apôtre Paul ailleurs « Que le monde meure pour nous comme nous pour le monde afin que vive ne nous le Christ et que nous vivions de la vie du Christ » Amen

dimanche 27 septembre 2009

Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut...





Homélie de Père Panagiotis


Mes chers frères,
Le passage apostolique que nous avons entendu aujourd'hui est extrait de la 2° épitre de Paul aux Corinthiens, où il relate son combat et les afflictions qu'il a endurés pour le Christ et le salut des hommes.
"1 Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain.
2 Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut."
La volonté de Dieu est que tous les hommes soient sauvés et Il les aide dans ce sens. Cependant, la volonté de chacun est nécessaire pour parvenir au salut.
A la volonté de Dieu, chacun doit apporter la sienne. C'est une collaboration de l'homme avec Dieu qui permettra à celui-là d'être sauvé.
Mais on peut se poser la question suivante : Dieu ne pourrait-Il pas sauver l'homme qu'il le veuille ou non ? La puissance de Dieu est égale à sa volonté et toutes les choses qu'Il désire Il peut les obtenir. Pourtant dans ce cas-là Il ne le veut pas. Car la puissance n'est pas aveugle, Dieu ne veut pas sauver les hommes malgré eux. Ceux qui veulent le suivre le font librement et volontairement. Dieu dans cette collaboration avec l'homme pour son salut non seulement l'invite mais Il l'en prie. Il se tient toujours à l'extérieur et frappe à la porte. Si on ne lui ouvre pas aussitôt, Il attend toujours patiemment devant la porte. Cependant il arrive quelquefois que l'heure de notre fin approche sans qu'on ait pu ouvrir notre porte à Dieu. Et alors à ce moment-là, c'est quelqu'un d'autre qui l'œuvre à notre place et qui est ...l'Antéchrist !
C'est pourquoi l'Apôtre dans son épitre reprend les paroles du prophète Esaïe, pour nous dire que le temps attendu par le Christ a ses limites.
Et en adressant un conseil aux indifférents et aux négligents à cette invitation du Christ afin de les ^réveiller et de les tirer de leur torpeur : " Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut" ouvrez la porte de votre cœur et recevez l'invitation salutaire du Christ. !
Les Apôtres et tous ceux qui leur ont succédé au sein de l'Eglise sont des collaborateurs de Dieu et des serviteurs des hommes. Ils ont pour but le sauvetage des hommes. Il en est de même pour les anges qui sont envoyés par Dieu pour la même mission : le salut de l'homme. Donc dieu afin que les hommes soient sauvés leur demande leur collaboration, leur volonté et les invite avec les anges, les prophètes, les apôtres, les enseignants, qui sont les pasteurs de son église à participer à son œuvre.
Dans la même épitre l'apôtre Paul écrit : " Nous sommes des envoyés de Christ auprès de vous comme si Dieu vous exhortait par notre bouche"
Mais si la collaboration à l'œuvre du salut dont nous parlions plus haut, ne se fait pas seulement en paroles mais aussi en actes par le bon exemple en menant une vie conforme aux enseignements de Dieu. Nous devons mettre en pratique l'Evangile du christ dans notre vie personnelle et tous ensembles dans la société dans laquelle nous vivons.
Poursuivant un peu plus loin l'Apôtre Paul nous décrit la peine qu'il a déployée et la manière avec laquelle les collaborateurs de Dieu travaillent à l'œuvre de salut de l'homme : "Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. 6.4 Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, 6.5 sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes; 6.6 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, 6.7 par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice; 6.8 au milieu de la gloire et de l'ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques; 6.9 comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort; 6.10 comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses."
Mes frères, le Christ a dit clairement à ceux qui veulent suivre ses traces que dans ce monde, ils auraient beaucoup à subir ?
Jésus les prévient que le chemin qu'ils auront à suivre n'est pas un chemin facile, jonché de roses. C'est un chemin en pente, étroit, semé de toutes sortes d'afflictions, d'embûches que le monde dressera devant vous, car il vous haïra et s'opposera à vous comme il l'a fait pour moi" dit Jésus.
Ces souffrances qu'endure le chrétien pour le Seigneur, il doit s'en réjouir car elles sont bénéfiques. Parlant des souffrances de l’Apôtre Paul St Jean Chrysostome Pour Paul, les chaînes qu'il portait étaient plus précieuses qu'un diadème royal, et sa prison semblable à un paradis. Car il savait que le Christ était présent à ses côtés pour le soutenir dans les épreuves."
Pour conclure, nous dirons mes frères, que ce sont donc les chrétiens qui détiennent la vraie joie, la joie du Christ qui n'est pas une joie terrestre et superficielle mais profonde et perpétuelle. Faisons en sorte d'en être dignes tout au long de notre vie. Ceux qui sont à plaindre, ce sont ceux qui n'ont aucune espérance en Christ, qui combattent et insultent notre Seigneur Jésus Christ. Que Dieu les éclaire et leur pardonne Amen.

samedi 26 septembre 2009

dimanche 20 septembre 2009

Pour nos défunts...



Qu’ils soient libérés de toute souffrance, de toute tristesse et de tout regret,
et qu’il leur soit donné d’habiter dans la lumière de la Face de Dieu,
Afin que le Seigneur établisse leurs âmes dans un lieu de lumière et de verdure,
dans un lieu de repos, là où demeurent tous les Justes,
Qu’ils soient comptés  au nombre de ceux qui demeurent dans le sein d’Abraham, d'Isaac et de Jacob... 
Seigneur fais reposer en paix tes serviteurs

 et place-les dans le Paradis où les chœurs des Saints et des Justes
 resplendissent comme des astres
Fais reposer en paix tes serviteurs en détournant les yeux de leurs fautes
Pardonne-leur tous les péchés qu'ils ont commis en paroles en actions et en pensées
 car Tu es un Dieu bon et ami des hommes; il n'y a pas d'homme qui vive et ne pèche pas,
 Toi seul es sans péché,
 Ta justice est Justice pour l'Eternité
 et  Ta parole est Vérité
Lorsque Tu viendras en Ton ineffable gloire juger le monde, ô Rédempteur,
 daigne accorder à Tes serviteurs fidèles de Te rencontrer
 sur les nuées du ciel dans l'éternelle splendeur.
 Tu es la Source de la Vie et dans Ta force divine, Seigneur,
 Tu as fait sortir les captifs de l'enfer:
 c'est pourquoi nous Te prions d'accorder aux serviteurs qui T'ont rejoint dans la Foi 
le bienheureux séjour et les délices du paradis. 

et donne-leur une mémoire éternelle

MÉMOIRE ÉTERNELLE !
MÉMOIRE ÉTERNELLE !
MÉMOIRE ÉTERNELLE !


lundi 14 septembre 2009

Exaltation de la Précieuse et Vivifiante croix de Notre Seigneur


Tropaire ton 1.

Seigneur, sauve Ton peuple
et bénis Ton héritage.
Accorde la victoire à Tes fidèles,
et, par Ta Croix protège Ta cité.




Kondakion ton 4.

Par Ta Croix, réjouis Tes fidèles,
leur donnant la victoire ;
qu'ils gardent Ton alliance,
arme de paix, trophée de victoire.

dimanche 6 septembre 2009

LA PARABOLE DE LA VIGNE



Homélie de Père Panagiotis :

Mes chers frères,

La parabole que nous avons entendue aujourd'hui a pour thème le peuple d'Israël, nation choisie par Dieu, qui n'a pas répondu aux attentes de Dieu.
Au contraire, les envoyés de Dieu, les prophètes, ont été maltraités et pour finir le Fils de Dieu, Le Christ, a été mis à mort sur la croix.
un homme, maître de maison, dit Jésus, planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, fit tous les aménagements dans sa propriété pour transformer le raisin en vin, et il la loua à des vignerons et quitta le pays.
Le maître de maison, c'est Dieu, le maître divin de ce monde et de l'univers.
La vigne qu'il a plantée, c'est la nation d'Israël.
Les aménagements pour transformer le raisin en vin, c'est la loi de Moïse qui ressemble à un "pressoir spirituel" si l'on peut dire, qui permet de rendre les âmes justes et pures comme elles plaisent à Dieu.
Les vignerons, auxquels il a a confié sa vigne, ce sont les chefs spirituels d'Israël et même le peuple.
Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, le maître de la vigne envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir le produit de sa vigne.
Or , les vignerons, hommes méchants et insatiables, battirent les uns, lapidèrent et tuèrent les autres. Il envoya encore d'autres serviteurs en plus grand nombre que les premiers et les vignerons les traitèrent de la même manière. Enfin, il envoya vers eux son fils en disant" Ils auront du respect pour mon fils". mais quand les vignerons virent les fils du maître, ils dirent entre eux "Voici l’héritier; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage." Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent.
Les serviteurs qui furent envoyés à la vigne, ce sont les différents prophètes qui sont apparus aux hommes de la nation israélite au cours des temps, et qui ont révélé au peuple la véritable voie de Dieu. Ils leur ont parlé de l'époque à venir du Nouveau Testament c'est à dire de la venue du Messie : Jésus le Christ.
Cependant tous ces prophètes, nous dit la parabole ne furent pas bien accueillis par le peuple d'Israël. Les gens ne crurent pas à leurs paroles, ne suivirent pas leurs préceptes, ils les persécutèrent, les torturèrent et tuèrent beaucoup d'entre eux.
Enfin vint le Fils du maître des lieux c'est à dire Jésus. Mais, Lui, fut haï davantage et au lieu de le reconnaître comme authentique héritier, ils le chassèrent hors de la ville sainte de Jérusalem et le crucifièrent pour le tuer et se débarrasser de lui.
Lorsque le Seigneur termina sa parabole, il demanda à ses auditeurs "Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons?" Ils lui répondirent: Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte." Alors jésus leur expliqua le sens de la parabole. Il leur dit qu'il ôterait le royaume de Dieu à la nation d'Israël et l'accorderait à d'autres nations. Aussitôt les principaux prêtres et les pharisiens comprirent que c'était d'eux que Jésus parlait, eux qui avaient maltraité les prophètes et que c'était à eux qu'il faisait allusion lorsqu'il parlait des méchants vignerons.
Mes frères, bien que Jésus ait dit cette parabole à cette époque-là à l'intention des Judéens, elle n'en a pas moins une pour nous également. Nous les chrétiens, sommes les successeurs des mauvais vignerons. C'est à nous que le Seigneur a transféré son Royaume en le retirant à ceux qui en étaient indignes. Nous sommes le cultivateurs de sa vigne et c'est nous qui devrons lui rendre des comptes désormais. A ce sujet on doit se poser la question suivante :
Le Seigneur nous acceptera-t-il ainsi, si nous ne faisons pas notre devoir et ne produisons pas de fruits par nos bonnes œuvres ? Certes non ! nous ne devons ressembler en rien aux méchants vignerons dont nous avons parlé, afin de pouvoir vivre et demeurer dans la vigne de Dieu. Donc, nous aussi, en suivant leurs traces et leurs exemples nous avons le devoir de les imiter. Comment ? En demeurant fidèles aux dogmes orthodoxes et en œuvrant avec zèle pour ce qui est des commandements de l'Évangile du Christ. Amen.


dimanche 30 août 2009

horaire des offices d'octobre

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horaire des offices de septembre

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Le Christ et le jeune homme riche (Mat. 19)


Ο Χριστός και ο πλούσιος νεανίσκος

Jésus lui dit: Si tu veux être parfait,
va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres,
et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.

Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste;
car il avait de grands biens.


Homélie de Père Panagiotis :

Le texte de l'Évangile d'aujourd'hui est intitulé "Le jeune homme riche"
Un jeune homme, nous dit Mathieu, s'approcha de Jésus et lui demanda "Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?"
Au départ il est plein de mérite et montre de l'intérêt pour les choses spirituelles. Il se soucie de son avenir. Il ne ressemble en rien aux jeunes gens de son âge qui ne pensent qu'aux distractions, aux joies éphémères et à la débauche. Et lorsqu'il apprend de la bouche du Maître la réponse selon laquelle pour entrer dans la vie éternelle il n'a rien d'autre à faire qu'à observer les commandements, très vite, avec anxiété, mais bien disposé à la connaître, il demande :"Quels sont ces commandements ?" Et jésus lui répond : Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage;
honore ton père et ta mère; et tu aimeras ton prochain comme toi-même."
Tous ces commandements et même le dernier qui est admirable et si difficile à pratiquer, le jeune homme a la sensation qu'il les observe tous, avec foi et justesse.
Il répond au maître divin que ces commandements-là il les observe tous depuis sa plus tendre enfance. Mais il comprend qu'il lui manque encore quelque chose qui lui échappe. Il demande donc à Jésus : "Que me manque-t-il encore?" et Jésus lui dit "Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi." Il s'adresse au jeune homme non pas comme il s'adresserait à un homme quelconque mais comme à quelqu'un qui désire accéder aux plus hautes vertus et exceller dans la piété.
Mais après avoir entendu ces paroles,le visage du jeune homme s'assombritet il s'en va tout triste caril avait de grands biens et une grande fortune.
Ce que lui demandait le Christ était infaisable pour lui, c'est pourquoi il considéra qu'il était inutile de poursuivre la discussion.
Jésus dit à ses disciples : "Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu."
Parole redoutable, qui déconcerta et bouleversa les disciples. Alors spontanément les disciples dirent : "Qui peut donc être sauvé?"

Soyez attentifs mes frères, à cette question, ce doute des disciples. A première vue elle n'est pas justifiée puisque le Christ leur a dit qu'il était difficile aux riches d'être sauvés or les riches sont peu nombreux ; ce sont les pauvres qui existent en plus grand nombre.

Ces riches ce ne sont pas seulement ceux qui ont beaucoup d'argent, de beaux vêtements, des voitures etc.Il existe toutes sortes de richesses. Par exemple la santé constitue une richesse, il y a la richesse intellectuelle, la beauté physique, et les capacités et les aptitudes de chacun sont autant de richesses. Toutes ces choses font que ceux qui les possèdent, leur accordent uen grande importance et ce faisant, risquent d'en devenir esclaves et d'en oublier les choses précieuses et impérissables concernant l'éternité.
C'est ainsi mes chers frères, que nous entrons tous dans la catégorie des riches dont parle le Seigneur. Chacun de nous a en lui quelque chose qu'il apprécie particulièrement et qui l'attire vers le monde terrestre. Chacun d'entre nous, peut très bien faire partie des riches qui entrerons difficilement dans le Royaume de Dieu, car ils sont liés, attachés aux bien terrestres.
Mais le Christ a donné aussi une autre réponse aux disciples, pour ce qui concerne l'entrée au Royaume des Cieux ; une réponse plus agréable et consolatrice qui est la suivante :
"Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible".
La nature humaine, chers chrétiens, a tendance à s'attacher aux choses périssables et terrestres. Mais la grâce est si forte, et si merveilleuse, qu'elle arrive à en vaincre la faiblesse.
C'est cette grâce qui permet à chacun de se libérer de son attachement aux choses terrestres. Mais la grâce de Dieu est si forte, et si merveilleuse, qu'elle arrive à en vaincre la faiblesse.
C'est cette grâce qui permet à chacun de se libérer de son attachement aux choses terrestres, et de chercher à conquérir les désirs célestes de tout son cœur et de toute son âme.
Il suffitde demander à Dieu de nous accordersa grâce, son aide et son soutien.
Le meilleur et unique enseignement que nous retiendrons de l'Évangile d'aujourd'hui, c'est le fait que nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, sanas la grâce de Dieu.
Si le jeune homme de l'Évangile, que nous avons entendu aujourd'hui, avait demandé l'aide du Christ, au lieu de s'en aller, son espérance et son désir de gagner la vie éternelle auraient été entendus.
Alors aurait eu lieu le miracle, qui aurait permis à un autre riche d'enrer dans la vie éternelle comme tant d'autres y sont rentrés et y rentreront après lui.
"Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu"
Amen

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Notre prêtre

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TROPAIRE DE SAINTE CATHERINE



Tropaire (ton 5) :

Chantons l'illustre épouse du Christ, Catherine, la protectrice du Sinaï, celle qui est pour nous refuge et secours ; elle fit taire en effet avec le glaive de l'Esprit brillamment les sophismes des impies; désormais, en martyre couronnée, pour tous elle implore la grande miséricorde.

Απολυτίκιο της Αγίας Αικατερίνης
Την πανεύφημον νύμφην Χριστού υμνήσωμεν,
Αικατερίναν την Θείαν και πολιούχον Σινά,
την βοήθειαν ημών και αντίληψιν ότι
εφήμωσε λαμπρώς τους κομψούς
των ασεβών τού Πνεύματος τή μαχαίρα,
και νυν ως μάρτυς στεφθείσα,
αιτείται πάσι το μέγα έλεος.

Kondakion (ton 2) :

En ce jour, amis des martyrs, formez un ch¦ur divin pour glorifier la très-sage Catherine; sur le stade elle a prêché le Christ, en effet, et foulé aux pieds le serpent, elle qui méprisa le savoir des rhéteurs.

+++

De tes vertus, comme rayons de soleil, tu as éclairé les philosophes incroyants. Comme pleine lune pour qui s'avance de nuit, tu dissipas les ténèbres de l'absence de Foi. La souveraine crut en Dieu grâce à toi, et tu confondis le tyran. Bienheureuse Catherine, comme épouse choisie, avec amour tu as rejoins, dans la chambre des Cieux, le Christ, ton époux resplendissant de beauté, et tu as reçu la couronne royale de Sa main. Puisqu'en Sa présence avec les Anges tu te tiens, intercède auprès de Lui pour les fidèles célébrant ta mémoire sacrée.

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